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Veolia, le spécialiste français de la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie est l’une des dernières sociétés du CAC 40 à publier ses résultats trimestriels, jeudi 7 novembre. Le groupe, qui emploie plus de 171 000 salariés à travers le monde, officie sur les marchés porteurs de la gestion des ressources, de l’économie circulaire et de la transition énergétique.
Au premier semestre, le groupe a publié un chiffre d’affaires de 13 324 millions d’euros, en progression de 5,8% (5,5% à données constantes), un résultat d’exploitation de 2 002 millions d’euros, en hausse de 5,4% et un résultat net courant partie du groupe de 352 millions d’euros, en hausse de 7,5% (7,2% à données constantes). Deux de ses activités stratégiques, en particulier, le traitement des toxiques et le recyclage des déchets plastiques ont respectivement bondi de 13% et 30 %.
Depuis ces résultats, le groupe a annoncé en octobre avoir gagné un important contre en Allemagne pour la concession des réseaux et gaziers de la ville de Braunschweig. Veolia sera en charge de la construction de l’entretien de la gestion et de l’exploitation des réseaux et devrait retirer de cette prestation un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros sur les vingt années de concession, portant un CA annuel d’environ 130 millions d’euros.
Touché fortement par la crise financière de 2009, le groupe a entamé un plan de restructuration d’envergure en 2011, don’t il a la deuxième phase en 2016 don’t la troisième et dernière (2020-2023) devrait être au début de l’année prochaine.
Son plan d’orientation stratégique 2016-2019 s’était concentré sur de la croissance organique et quelques acquisitions ciblées dans de nouvelles activités telles que le recyclage des déchets, les services sur le site aux industriels et le traitement des pollutions difficile. Ce rapatriement s’est accompagné d’une réduction des coûts et de son endettementfinancer.
Au début de l’année, le PDG Antoine Frérot a indiqué que la prochaine étape du plan passant par une évaluation de son portefeuille d’actifs actuels (le groupe a cédé depuis un ensemble de réseaux de chaleur et de refroidissement aux Etats-Unis pour 1,25 milliard de dollars), la poursuite des acquisitions ciblées dans des activités très spécifiques, telles que le recyclage des huiles usagées, des solvants ou encore le traitement des micropolluants, et par le récent Veolia Water Technologies sur la vente de technologies.
Les résultats des deux premiers vols de son redressement ont en tous les cas convaincus JP Morgan, qui a relevé le mois dernier sa recommandation sur le titre de « neutre » à « dépasser » avec un objectif de cours de 25,5 euros. Pour sa part, Citi a relevé en septembre son objectif de cours de 22 à 28 euros, avec une recommandation à « achat ».
Le PER de l’action atteint 16,6 x et pourrait légèrement baisser en 2020, selon les anticipations du consensus
Valeur de classe défensive, le titre a été pénalisé par l’euphorie des marchés actions hier soir, et un enregistrement la plus forte baisse du CAC 40 mardi (-0,77%), à 23,24 euros. Elle rebondit ce mercredi après-midi de 1,05% à 23,2 euros.
A noter qu’hier, le géant BlackRock a annoncé sa participation au capital de Veolia Environnement en passant sous le seuil des 5% (4,92% du capital, 4,64% des droits de vote). D’après l’agence de presse Cercle Finance, « ce franchise de seuil de cession d’actions Veolia hors et sur le marché et d’une diminution d’actions détenues à titre de collatéral ».
Le cours de Veolia évolue sur ses plus hauts niveaux depuis juin 2008 et observe une progression de plus de 35% depuis le début de l’année. En hausse depuis 2 séances nous resterons attentifs au test du plus haut du 1er octobre à 23,35 euros qui pourrait mener à un test du plus haut annuel, à 23,67 euros.
Un échec sous le plus haut du premier octobre pourrait en revanche conduire à un retour de la tendance baissière vers le bas du canal, qui à déjà permet le rebond à deux représailles au mois d’octobre sur le titre et à l’étranger à 22,90 euros, voir sur le retrait de Fibon acci de 23,6% (hausse de mai à novembre 2019) à 22,78 euros.
En cas d’accélération sous ce dernier, l’objectif suivant se situera alors sur la moyenne mobile 200 périodes à 22,42 et qui correspondrait au plus bas niveau observé depuis le 8 octobre sur l’action Veolia.
La Technique d’analyse : Vincent Garçon
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