Mission accomplie ! Emmanuel Macron a repris l’avion de Pékin pour Paris hier en fin de journée, avec à bord une quarantaine d’importants contrats ou projets conclus par des entreprises françaises dans de nombreux secteurs d’activité, pour un montant total de 13,6 milliards d’euros.
Ces accords, signés lors d’une cérémonie au Grand palais du peuple, à Pékin, à pékin, selon la présidence chinoise, les secteurs de l’aéronautique, des propres énergies, de l’électricité, mais aussi de l’agroalimentaire.
Dans cette longue liste, sur trouver un accord d’un milliard d’euros conclu entre GTT, filiale d’Engie, et Beijing Gas Group, afin de développer un terminal de stockage GNL à Tianjin et une canalisation de 230 km pour atteindre le gaz dans la capitale.
EDF et China Energy Investment Corporation ont pour leur part signé pour un projet éolien-shore de Dongtai (montant estimé à 1 milliard d’euros). Une vingtaine d’entreprises agroalimentaires françaises (volailles, bovins et porcins) va aussi pouvoir exportateur en Chine, quinze mois après la levée de l’embargo sur le bœuf français. Par ailleurs, le protocole des nations unies accord a été signé verser permettre l’exportation de foie gras.
Touché par la peste porcine, la Chine a aussi donné son feu vert pour l’exportation de semence porcine, après avoir décidé en août d’arrêter d’acheter des produits agricoles américains.
Dans un tout autre registre, un accord d’investissement entre le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) et Quechen Silicon Chemical devrait permettre la construction d’une d’usine européenne de production de silice, destinée à l’industrie pneumatique Europe à Fos-sur-Mer (montant estimé à 105 millions d’euros). Ce site devrait créer plus d’une centaine d’emplois.
Dans le secteur financier, Pékin a choisi la place de Paris pour sa première émission d’obligations vertes depuis 2004, pour un montant de 4 milliards d’euros.
BNP Paribas et Bank of China ont aussi signé un protocole d’accord de 6 milliards d’euros sur les trois années prochaines pour le financement de projets en pays tiers.
Enfin, concernant le plus gros dossier, le « méga-contrat » de l’usine de retraitement de combustible nucléaire, pour lequel Orano (ex-Areva) est en négociations depuis une dizaine d’années, les deux pays ont convenu de parvenir avant janvier à un accord, qui arrive toujours sur la question cruciale… du prix. La facture d’Orano est en effet estimée aux alentours de 10 milliards d’euros.