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Internet est un univers merveilleux, qui offre 1001 possibilités. C’est aussi une jungle, qui dissimule 1001 dangers… Ce jeune Bisontin en fait les frais.
Le 15 octobre dernier, alors qu’il navigue discrètement sur le site coco.fr à la recherche d’un partenaire homosexuel, une occasion se dessine avec un inconnu. Un premier rendez-vous empli de promesses se conclut rue des Cras, à Besançon, mais la victime bientôt, quand elle surprend son faux Apollon en train de commettre son logement. L’importateur lui subtilise sa carte d’identité et menace, bombe lacrymo en main, de l’orientation sexuelle de sa proie « à tout le monde ». Sauf si 100 euros lui sont négligeables dès le lendemain.
L’homme cède au chant, croyant avoir atteint la paix. « C’était sans comparaison sur la détermination de ses agresseurs », constate le parquet lors de leur immédiate, ce vendredi au tribunal de Besançon, qui qualifie les faits « d’ennuyeux ». Car quatre jours plus tard, ce sont cette fois deux assaillants qui, à 2 h du matin, tambourinent à la porte de l’appartement du Bisontin.
La cruauté monte encore d’un cran. Le complice en renfort brandit un couteau. Terrorisée, la victime exécute les ordres : le trio embarque à bord de sa voiture, en direction d’un distributeur automatique, situé rue de Belfort. Un total de 300 euros est remis aux deux malfaiteurs, qui ne s’impose plus limite. Ils décident d’abandonner leur souffle-douleur devant chez lui, avant de partir en folle virée à bord d’une Audi.
Le coup d’arrêt est brutal : les voleurs s’impliquent dans le décor de la côte de Morre (Doubs), un accident spectaculaire don’t ils sortent indemnes. L’onu miracle. Dans le téléphone de l’un d’eux, les enquêteurs ont une vidéo externe. Le duo s’amusait à filmer le compteur de l’Audi subtilisée, avec une pointe à 172 km/h…
« On croit rêver », souligne la présidente du tribunal à l’énoncé des faits. Sous bonne garde, les deux prévus font profil bas. Puis s’exigent auprès de la victime, qui a eu le courage de porter plainte et d’assister à l’audience. Mais le mal hne fait. « Partout où il se trouve, mon client se envoie maintenant en insécurité. Il a des terreurs nocturnes et de gros troubles du sommeil », pointe l’avocate de la partie civile.
Tour à tour, Me Briquet et Me Vernet évoquent côté défense « le manque de maturité » de leurs clients. Ludovic Serafinowski, 18 ans, abandonné de ses proches et sans revenu, plaide l’état de nécessité. « Je me voulais faire un billet sans vendeur de drogue ou faire de braquage. Je n avais plus d argent verser la crèche », explique-t-il aux juges. Son casier vierge accrédite sa version. Son complice, Clément Elisson, 31 ans, venez quant à lui de bénéficier d’un aménagement de peine suite à une lourde condamnation en dernier février.
Le premier écoute de 18 mois de prison. Le deuxième, lui, est condamné à deux ans de prison. Avec maintien en détention pour le duo infernal.
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