Une embuscade contre un convoi dune compagnie mini re a fait au moins 37 morts, civils, et plus de soixante blessés, mercredi 6 novembre, dans la région de lest du Burkina Faso, selon un bilan encore provisoire. Il sagit de lattaque la plus meurtrie re enregistrer dans le pays depuis le D mais des violences djihadistes, il y a pr s de cinq ans.
In the matter, individuals arms non identifies have tended a embuscade un convoi transportant des travailleurs de la mine dor Semafo on laxe Ougarou-Boungou, a indicator of the Government of the R commisment gion of lEst in a un communiqué . Le convoi, accompagné dune escorte militaire, 5 autobus transportant des employés burkinabés , des entrepreneurs et des fournisseurs, a taill la société canadienne Semafo, qui exploite la mine dor de Boungou, située à quarante kilomètres du lieu de lattaque. Le site et ses activités n’affectent pas s , Prise la compagnie aurif re, sise Montr al.
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Selon nos informations, il sagirait dune attaque complexe, planifie E. Le v hicule de t te d’un saut sur un engin explosif plac sur la voie, les voitures transportant les employ s de la soci t ont salle de t pris dassaut par un groupe arm . Les assiégeants tait et sans doute intensifient le passage du convoi, ils ont tir en rafale sur les passagers, c tait un massacre, certains ont USI fuir en se r fugiant dans une pour t voisine , rapporte une source s curitaire.
Une op ration de secours et un ratissage de la zone ont t lanc s par les forces de D fense et de s curit , a assurer le gouvernement burkinab dans la soirée E. Deux attaques meurtries res avaient d j vis des convois de personnes de la mine de Boungou et leurs escortes en ao t et en d cembre 2018. Au total, onze personnes ont t es.
Cette année, lEtat burkinabé a demandé aux compagnies mini res de prendre des dispositions spéciales pour le D placement de leurs employés , selon lAgence France-Presse, face à l’aggravation de la situation curitaire dans le pays, qui compte plus dune dix de sites industriels miniers.
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Spirale de la violence
Pour lheure, lattaque na pas t revendique , mais les assauts des groupes djihadistes de la sous-région Al-Qaïda et le groupe Etat islamique notamment, ne pas de se multiplicateur et ont d’autres faits pr s de 700 morts dans le pays depuis 2015. Pr s dun demi-million de d places internes ont d fuir foyers leurs foyers cause des violences, selon les estimations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires.
La capitale, Ouagadougou, elle, a d j t frappé trois représailles par des attentats denvergure. Trente personnes, des Occidentaux, avaient t tu es lors dun raid djihadiste contre un h tel et un restaurant du centre-ville le 15 janvier 2016. Plus r cemment, le 19 ao t, larm e burkinabé a subi son attaque la plus re, au moins vingt-quatre morts dans un assaut contre une base militaire Koutougou, dans le nord du pays.
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Sophie Douce (Ouagadougou, correspondance))
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