Chambley-Bussières-France Économie Circuit Maillet: Le Grand Est rétropédale…

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Depuis le 1er octobre, chaque matin, Martine Sarzi le répète même cérémonial. À 10h, cette figure du circuit Maillet se rend à la boîte aux lettres dans l’espoir de découvrir un courrier issu du sigle du Grand Est. Son contenu décidera de son sort et de celui de sa quinzaine de collègues salariés des lieux. La Région, propriétaire de l’infrastructure depuis 2008, un fait durant le plaisir, enfin plutôt le supplice de Martine, jusqu’au 31 octobre dernier. The date of which the decision was made on the appeal of offers the last summer and to the signature of a bail emphytéotique with the hourex elu.

Légitimement, Francis Maillet, locataire historique du circuit éponyme depuis plus de 30 ans et grand architecte de son développement, s’était positionné sur la ligne de départ. Et d’après nos informations, un autre candidat, en l’occurrence Geoparc, basé à Saint-Dié dans les Vosges, rêvait de le coiffer sur le poteau. Résultat des courses ? Aucun vainqueur n’accouche de ce mano a mano… Dans ses conclusions, la Région indique, froidement, « qu’il ne sera donné aucune suite à l’appel à manifestation d’intérêt relatif à la location de longue durée du circuit automobile de l’aérodrome de Chambley ». Dit plus simplement : le Grand Est rétropédale. De quoi laisser songeur, même inquiet, Francis Maillet…

« J’ai le sentiment que vu de Strasbourg, sur le émet des doutes sur le financement de nos projets. « L’entrepreneur a en effet un rêve pour ce bébé qu’il couvre depuis le milieu des années 80. Déjà du temps où l’armée lui offrait le droit de s’exercer sur sa base, cet ancien pilote, proche d’un certain Alain Prost, songeait à faire du site l’un des plus beaux circuits français.

À l’heure actuelle, il a déjà sorti 1,5 Mde sa poche pour que ce rêve n’en reste pas au stade du fantasme. À l’avenir, il l’étau de l’onu agrandissement de la piste, l’aménagement des enclos, l’installation d’une nouvelle tribune, etc. Le tout pour de l’obtention l’homologation compétition qui fait passer l’infrastructure dans la cour des grands des mécaniques sportives.

Évidemment, ses dessins se noircissent de l’apport de plusieurs millions d’euros : « Je sais pouvoir mobilisateur de nombreux sponsors pour y parvenir… Rien qu’avec 500 entrepreneurs, nous avons un lever entre 500 000 et 1 million d’euros. Mais je ne peux pas lancer les grandes manœuvres sans assurer mes interlocuteurs de notre poursuite d’activité ! »

Francis Maillet reste aujourd’hui dans le flou même que sa délégation de service public décennale, obtenue en 2008, vit ses dernières heures. Quid de son avenir et des salariés au 1er janvier prochain ? Obtiendra-t-il une prolongation provisoire d’exploitation des lieux (lire par ailleurs) ? « Je n’ose imaginer qu’on condamne une entreprise de 15 salariés qui tourne bien. Rendez-vous compte : notre carnet de réservations est déjà complet pour les deux prochaines années… « En attendant de connaître le plan de route du Grand Est, Martine Sarzi va sans doute continuer à guetter le courrier.

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