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La Charente-Maritime, France
Avant la mise en place d’une filière de recyclage et de déconstruction de bateaux de plaisance hors d’usage en France, il faut compter au moins 1.500 à 3.500 euros pour un bateau de 9 à 10 mètres. Aujourd’hui, l’État a balayé le parcours de ces vieux bateaux. A chaque achat de bateau ou à chaque immatriculation, un tax est payé, et c’est cette taxe qui permet de financer sa fin de vie, de façon éco-responsable.
Pas de frais donc sur ce point-là, reste juste à la charge du propriétaire du bateau les frais de transport, environ 500 euros pour un bateau de taille moyenne. Mais une fois obtenu dans un centre d’accueil, que devient ce bateau ? Nous sommes allés à Périgny pour savoir plus, sur le site « Envie ».
« Envie », est le premier site de déconstruction et de recyclage de bateaux en Charente-Maritime. Il y en a 19 aujourd’hui en France, 24 à la fin de l’année. L’AAP, l’Association pour la Plaisance Eco-Responsable est chargé de cette filière. Les objectifs sont ambitieux. À Périgny, en vitesse de croisière, le site « Envie » devrait démontrer jusqu’à deux bateaux par jour. Cette société qui emploie déjà 25 personnes en insertion pour donner une deuxième vie à des télévisions ou des lave-linge pourrait très vite recruter 5 à 10 personnes de plus grâce à cette filière « bateaux ».
Quand le bateau arrive, il est perdu. Les bois, ou autres matières en aluminium sont triés, et les valorisés. Des panneaux en particulier pour le bois, d’autres matières seront elless, et peuvent-être revendues pièce par pièce pour être utilisé sur d’autres bateaux.
À terme, sur se dirige vers 100% de matières recyclées – Guillaume Arnaud deslion
A elle toute seule, la coque en fibre de verre sèche plus d’une tonne. Décontaminée, elle sera ensuite brochée puis enfin, mais dès l’année prochaine, cette fibre concassée trouvera elle aussi un autre chemin de recyclage. Elle pourrait très bien être mélangée à du plastique pour confier sièges des sièges ou même des bornes de géomètre.
Les idées ne manquent pas. « Sur le terme ne encore aujourd’hui, avec des essais encore en cours sur d’autres sites de recyclage de bateaux, mais à terme, sur se dirige vers 100% de matières recyclées. » »Il faut savoir », ajoute Guillaume Arnaud Deslions, le délégué général de l’AAP l’organisme chargé de la déconstruction des bateaux en France, que » notre pays est le premier au monde à mettre en place une filière organisée pour le démontage et le recyclage des bateaux.
Pour les cinq prochaines années, 20.000 à 25.000 bateaux seront déconstruits et recyclés en France. Pour connaître les démarches pour faire recycleur votre bateau, ou pour trouver le site agréé le plus proche de chez vous, c’est sur le site de l’AAPER.
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