Conquérante, la banque mobile fait des gagnants, mais aussi des perdants

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Les fintech, lieux d’accord les établissements traditionnels, en proposant un service pratique et à prix cassé, accessible sur une application mobile, avoir de solides actionnaires acceptant de perdre de l’argent.

Par Véronique Socron Publié le 26 octobre 2019 à 09h01 – Mis à jour le 27 octobre 2019 à 05h28

Temps de Conférence 3 min.

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« Il faut faire attention aux modes. » C’est la leçon que tire un responsable du groupe Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE), sous couvert d’anonymat, après l’échec cuisant de la néobanque allemande Fidor, rachetée au prix fort, en 2016, pour conquérir l’Europe, et qui, après avoir multiplié les accidents de parcours, assiste à d’être vendue ou de disparaître.

Selon nos informations, la fintech (société de technologie financière) a fermé, à la mi-septembre, son activité au Royaume-Uni. L’établissement ne compte plus désormais qu’un peu plus de 200 000 clients en Allemagne. « Le mouvement est à la décélération, nous ne sommes plus dans une recherche active de clients, nous en perdons plutôt », poursuit cette source interne.

Cet été, le groupe a été sur le point de vendre Fidor, mais l’affaire échoué dans la dernière ligne droite. Cet investissement devait encore à BPCE, le dernier groupe en France à disposer d’une banque mobile, de rattraper son retard. Il lui aura finalement à ce stade quelque 340 millions d’euros (140 millions pour l’acquisition, puis deux augmentations de capital de 90 millions, puis 110 millions d’euros, en 2017 et 2018).

Cette maldene constitue pas un cas isolé. De nombreuses fintech ont souhaité concurrencer les banques en proposant un service pratique et à prix cassé, accessible sur une application mobile. Mais ce modèle économique, non brevetable, suppose que des actionnaires aux rênes solides acceptent de perdre de l’argent, pendant de longues années. Certaines de ces sociétés n’ont pas tenu le choc. Au cours de l’été, la néo-britannique Ipagoo, qui a atteint le marché français en 2017, un été placé sous administration judiciaire et un dû suspendre ses services.

Les tarifs des banques en ligne des filiales des grands groupes français sont, de loin, les plus compétitifs, selon une étude

Plus étonnant, le géant de la distribution Carrefour, qui a lancé, en 2017, le compte bancaire C-zam, accessible en libre-service dans les rayons sous la forme de coffre DE tts, aurait lui aussi baissé les soutiens-gorge. Le site BFM Business annonçait, au début du mois, que, deux ans après son lancement, C-zam pourrait encore à atteindre le seuil de 150 000 clients, que 30% des acheteurs d’un coffret n’ont jamais leur compte et que Carrefour cerclage à cette activité. Interrogée à ce sujet, l’enseignement n’a pas souhaité faire de commentaire.

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