Gilets jaunes: deux policiers vont tre jug s Paris pour violences volontaires – Blog le Monde

Des gilets jaunes lors dune manifestation Nantes, le 1er mai 2019. SÉBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP

Deux policiers vont comparer tre devant le tribunal correctionnel de Paris en novembre et en décembre pour répondre aux accusations de violence volontaires par personne d’actionnaire de lautorit public dans le cadre de la manifestation du 1er Mai 2019.

Ce sont les deux premiers ministres fonctionnaires doivent r pondre de leurs actes devant un tribunal, depuis le D mais du mouvement des gilets jaunes , le 17 novembre 2018, il y a presque un an.

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Sur les 212 enquêtes tes confi es par le parquet de Paris lInspection g n rale de la police nationale (IGPN), 66 font toujours lobjet enquêtes et 146 ont t cl tur es. Les 18 cas les plus graves ont donc lieu des ouvertures dinformation judiciaire, toujours en cours, et ont t confi s des juges dinstruction. Il sagit principalement daffaires de mutilations.

Cinq – quatre procédures ont t class es sans suite, don’T 33 pour infraction insuffisant isamment caract ris e, 7 pour absence dinfraction et 2 pour carence du plaquant. Dans 12 affaires, les enquêtes ne permettent pas d’identifier lauteur des faits. 72 dossiers cl tur s par lIGPN sont toujours en cours de danse au parquet de Paris, pour d cidre des suites donner. Un an apr s le D mais de la mobilisation, aucune mise en examen na t prononc E.

Ces derniers jours, des classements sans suite dans des affaires emblématiques ont provoqué des toll S.

Le parquet de Paris concentre plus de deux niveaux des affaires de violence policière li es au mouvement des gilets jaunes , avec 212 cas sur les 313 perçus en France. Du ces derniers jours, des classements sans suite dans les affaires pourtant emblmatiques ont provoqu des péages s. La plainte dun adolescent Strasbourg na ainsi abouti rien apr s dix mois denqu te. Le jeune homme a été blessé au visage par un tir de lanceur de balles de fense (LBD) en janvier, alors quil s dun centre commercial et ne participait en aucun cas la manifestation. Les policiers de lIGPN ont t dans lincapacit didentifier le tireur.

A Besan on, un homme qui a re u un coup de faire face alors que l’on ne met aucune violence a galement vu sa plainte class e sans suite. Le procureur de la r publique a estimé , au vu des images, que le policier navait pas d’intention coupable et a fait ce geste car il croyait que le manifeste allait détruire une grenade qui tait tomb e au sol.

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Elise Vincent et Nicolas Chapuis

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