Le candidat centriste à la Maison Blanche Joe Biden a été doublé vendredi par le jeune maire modéré Pete Buttigieg dans un sondage sur la primaire démocrate de l’Iowa, qui donne la progressiste Elizabeth Warren en tête dans une campagne focalisée sur l’épineuse réforme de la santé.
Le petit État rural joue un grand rôle dans la campagne électorale américaine car il sera le premier à l’électeur, le 3 février, pour choisir le candidat qui défiera Donald Trump en novembre 2020.
En perte de vitesse mais toujours premier au niveau national, l’ancien vice-président de Barack Obama a été relégué à la quatrième place dans l’Iowa, selon un sondage du New York Times/Siena College.
La sénatrice progressiste Elizabeth Warren est en tête, suivie par le indépendant sénateur Bernie Sanders puis Pete Buttigieg, jeune maire modéré de la ville de South Bend, dans l’Indiana, encore inconnu il y a an. À 37 ans, Pete Buttigieg arrive même deuxième dans l’Iowa (17 %) dans la moyenne des sondages par le site RealClearPolitics, qui fait référence.
Mme Warren est première (22,3 %) et Joe Biden en troisième place avec 15,7 %. C’est un plongeon brutal pour le septuagénaire qui affichait 28,5% à la mi-septembre.
Depuis, Joe Biden a été happé par l’affaire ukrainienne qui vaut à Donald Trump une procédure de destitution : c’est en effet pour salir son rival démocrate potentiel que le président américain aurait fait pression sur l’Ukraine, soupçonnent les démocrates. M. atout a demandé à Kiev d’enquêter sur la famille Biden.
À l’échelle nationale, Joe Biden un fils vu avantage se réduire mais il reste au sommet. Au cours de l’été, la sénatrice Warren a grimpé jusqu’à la seconde place, suivi de Bernie Sanders puis de Pete Buttigieg, encore loin derrière.
Car’ils marquent le départ de la primaire, les «caucus» de l’Iowa peuvent influencer la suite de la course, en donnant un grand élan au candidat victorieux mais aussi à ceux qui saura surprendre en haut du classement, tout en menaçant sérieusement les chances de ceux qui décevront.
Signe de son importance stratégique, les candidats démocrates sillonnent l’Etat depuis des mois. Et 14 d’entre eux sont vendredi soir pour un traditionnel dîner où ils tenteront de rallier les suffragettes de nombreux partisans démocrates avec de courts discours, sans notes ni diffuseurs. Barack Obama y a donné une impulsion décisive à sa campagne en 2007, racontent ses conseillers.
Elizabeth Warren y sera très attendue, quelques heures après avoir été commentée elle financière son projet de réforme de la santé, un sujet qui divise les prétendants à l’investiture démocrate.
Il faudrait 20 500 milliards de dollars, estime-t-elle, pour faire passer les États-Unis vers un système de couverture universelle. Près de la moitié de ce somme viendrait des employeurs, qui a fait au système public de santé au lieu de co-financer les assurances privées de leurs employés.
Elle finançait le reste « avec des coupes ciblées dans la défense, de nouveaux impôts visant les groupes financiers, les grandes sociétés et le 1% d’Américains les plus riches, tout en luttant contre l’évasion et la fraude fiscale », a expliqué son équipe de campagne, qui l’assure : « Elizabeth finança ce programme sans augmenter d’un centime les impôts des familles de classe moyenne ».
» L’Action«, un rétorqué le numéro deux de l’équipe Biden, Kate Bedingfield : ce projet de projet »une augmentation géante des impôts ». Comme d’autres modérés, Joe Biden propose d’améliorer la réforme emblématique par le président Barack Obama, surnomée « Obamacare », même systèmes privés et publics. « On ne pourra pas battre Donald Trump avec un double discours sur la santé », une mis en garde Mme Bedingfield. Grand défenseur d’un système universel de santé, le socialiste Bernie Sanders admet qu’il est une augmentation d’impôts mais affirme que la dernière serait compensée par la fin des coûts privés.
Partisan de laisser le choix aux Américains, Pete Buttigieg a asassailli Mme Warren de critiques sur ce sujet lors d’un débat en octobre. La majorité des Américains qu’est-ce que leur dise pas d’abandonner leur assurance privée , a-t-il réaffirmé récemment.