La sant des Fran ais est-elle toujours aussi bonne ? Plus largement, commentaire va les habitants du monde ? Le panorama de la sant que publie ce jeudi l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique conomique) dresse, partir d’une vingtaine d’indicateurs, un véritable tat des lieux de la sant dans cent paye, don’t L’Europe, les Etats-Unis, La Chine, la Russie, l’Inde, le Br sil
Moyens mobilis s, personnel, acc s aux soins, qualité des prescriptions, ressenti des patients Cette vaste tude ne d signe pas un pay e mod Le mais des pistes de progrès et place la France, parfois au-dessus de la moyenne, parfois en, jamais au sommet. Avec des perspectives quelque peu inquiétantes. D les files d’attente.
Notre pays est un de ceux qui le plus de moyens la sant : 11% du produit intérieur brut, soit 4 965 $ (4 500 ) par habitant (3 994 $ [3 600 ] en moyenne dans l’OCDE). Mais tr s loin derri re les Etats-Unis : 10 586 $ (9 500 $ ) !
La compétence de nos soignants et la relative facilité d’acc s aux soins combinent une hygi ne de vie plut t bonne police de la France un des pays o l’on est en meilleure sant , avec une espérance de vie de 82,4 ans. La prise en charge m dicale y est consid r e comme perform Ante. titre d’exemple, l’OCDE s’est penchée sur les accidents vasculaires cérébraux (AVC), et d’autres crises cardiaques qui cessent un rapidite et une efficace extension.
Selon ses conclusions, la France affiche un taux de mortalité dans les 30 jours suivant l’accident qui la place 6e meilleure L ve. De m me, et c’est une surprise, la France figure parmi les mod les en mati re d’acc s aux soins primaires, avec 89% de la population qui a acc s un m decin en ville. Enfin, la D tection du cancer du col de l’out rus chez la femme y est l’une des meilleurs du monde (82% de la population adulte de la piste). En revanche, un certain nombre de pathologies sont trop souvent trait es l’hôpital alors qu’elles devraient l’être en ville. C’est le cas du diabète et des insuffisances cardiaques, estime l’OCDE.
Seule v ritable ombre sur ce tableau des comp tences : la prescription d’antibiotiques reste anormalement lev e : 23 doses pour 1 000 habitants, alors que la moyenne OCDEEST 18. Ce chiffre ne s’am liore pas, malgr les campagnes de l’assurance maladie.
Au final , notre système me laisse nanmoins 8,3% de la population en mauvaise sant, soit 8 Fran ais sur 100, le panorama. Sur se consolera en comparant ce chiffre la moyenne OCDE (8,5 %).
Les chiffres commencent à traduire la réalité . S’agissant du nombre de m decins par habitant, la France se situe sous la moyenne de l’OCDE : 3,2 m decins pour 1 000 habitants, la moyenne se si 3,5. En revanche, nous disposons de beaucoup d’informations : 10,5 pour 1 000 habitants quand la moyenne est 8,8. On comprend mieux alors que les pouvoirs publics en France favorisent la D l gation de taches entre m decins et infirm res.
Autres signes d’où tude, l’alcool, supérieur de 30% en France par rapport au panel avec 11,7 litres d’alcool par an et par habitant. Idem pour le tabagisme qui touche un adulte sur quatre (environ 25 %) contre 18% dans l’OCDE. Illustration du choc des politiques de prévention men es depuis plus de dix ans dans l’Hexagone. Enfin, ultime inquiétude : le financement de notre système. Selon le panorama, en 2030, la France consacrera 13% de son PIB la sant . Le pourra-t-elle ?
L’espérance de vie sur la zone OCDE est actuellement de 80,7 ans pour les nouveaux-n s (le Japon restant en T te, 84 ans), mais sa progression commence à ralentir. Elle est menacée par plusieurs maux : la drogue, qui tue de plus en plus massivement (aux Etats-Unis, en Su de), les crises cardiaques et AVC, conséquences en rentes d’une ob sit envahissante, l’explosion des maladies chroniques, don’t deux sur adultes trois, et le cancer, li divers facteurs, don’t le tabagisme (18% des adultes fument encore quotidiennement), particulièrement en France.
Parmi les autres maux : l’alcool n’est pas d pendentifs 4% des adultes, et enfin la pollution atmosphérique, responsable de 40 morts pour 100 000 habitants.
L’efficacité des soins, si l’OCDE note une amélioration globale de la santé des patients, elle prend que 5% contractent encore une maladie nosocomiale lors de leur passage à l’hôpital. Enfin, l’organisation s’est penchée sur la soutenabilité des financements, de plus en plus important.
Selon ses dernières estimations, les dépenses de sant atteindront 10,2% du PIB d’ici 2030 dans les pays de l’OCDE, contre 8,8% en 2018. Ces chiffres font na tre des inquiétudes li es la viabilité financière des systèmes de santé , souvent financés sur fonds publics.
L’OCDE compte 36 pays membres et l’étude y associe une sorte de pays partenaires.