Il n’y a pas d’éléments qui justifiaient la mise en examen de Lafarge SA pour ce crime. La chambre de l’instruction a fait le m me constat que nous. Christophe Ingrain, avocat du Groupe Lafarge franceinfo
Le cimentier fran ais reste en revanche poursuivi pour « violation de l’embargo », « mise en danger de la vie de ces salaris s » et « financement du terrorisme », prend la source judiciaire. Huit cadres et dirigeants du groupe sont poursuivis dans ce dossier ne l’ex-PDG du groupe, Bruno Lafont. Selon L’avocat Christophe Ingrain, « la décision [de la cour d’appel] nous avons donné encore plus de motivation pour convaincre les magistrats d’abandonner les autres chefs de mise en examen ».
Sur franceinfo, Marie-Laure Guislain, responsable du contentieux au sein de l’ONG anticorruption Sherpa annonce que celle-ci va se pourvoir en cassation pour r clamer le maintien de la mise en examen du groupe pour » complicité de crimes contre l’humanité « .
Le cimentier est non poursuivi pour sa violation de l’embargo impos par l’Union européenne en 2011 l’encontre de la Syrie, mais aussi pour avoir sciemment mis en danger une partie des salaris locaux de son usine de Jallabiya dans le nord de la Syrie alors que des organisations islamistes arm es mena ait le site.
Le cimentier Lafarge est aussi sollicité d’avoir vers via sa filiale syrienne des sommes t importantes (plus de 13 millions d’euros) ces m groupes bras s don’t l’Etat islamique et le Front al-Nosra, un groupe affili Al-Qaïda. Ces versements r guliers en vigueur depuis 2012 tait cens s assurer la protection de l’usine et de son activité pendant la guerre en Syrie.
Les juges s’interrogent sur la possibilité que Lafarge ait vendu plusieurs dizaines de tonnes de ciment Daech. Le groupe est mis en cause pour financement d’une entreprise terroriste.
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