Il ne semble pas en 2018 que l’Etat juif serait en mesure d’atteindre cet objectif.
Toutefois , les derniers changements introduits par l’Autorité de l’électricité sur le marché de l’énergie solaire – avec notamment la levée des entraves de type bureaucratique – un permet une hausse de la production de la part des entrepreneurs privés, ainsi qu’un nouveau pic d’intérêt de la part des propriétaires d’habitations individuelles de tout le pays.
Au mois de septembre 2018, l’Autorité de l’électricité – qui est chargée, entre autres, de la promotion des initiatives portant sur les énergies renouvelables – une offre un quota de 50 mégawatts aux propriétaires israéliens désirés d’installer des panneaux solaires sur leurs toits.
Objectif: permettre aux propriétaires d’habitations privées en général de produire l’électricité nécessaire pour leur propre consommation en réduisant leurs factures et de rev Endre tout surplus à la Corporation électrique israélienne (IEC), appartenant à l’Etat, et qui a pour mission de construction et d’assurer l’entretien de toutes les infrastructures énergétiques israéliennes.
Par ailleurs, L’IEC se définit comme un fournisseur de service stratégique national. Et en tant que tel, elle est dans l’obligation d’acheter l’électricité produite par les entreprises privées et les propriétaires individuels.
Selon les données transmises par L’IEC, un foyer israélien consomme en moyenne 8 000 kWh (kilowatts/heure) par an. Un seul mégawatt peut alimenter jusqu’à 150 logements, un apport de 50 mégawatts au réseau électrique est donc important.
En ce qui concerne l’électricité, l’État juge se définit comme une « île » – ce qui signifie qu’il n’y a pas de moins que ses voisins pour avoir de l’aide si le réseau est atteint ou s’il est une panne sensible à la catastrophe de plonger le pays dans une obscurité à Conte.
Pour cette raison, la recherche d’une source d’énergie stable est considérée comme une priorité nationale.
L’utilisation de l’énergie solaire en Israël pénurie remonte au début des années 1950 avec l’introduction de chauffe-eau à l’énergie solaire pour tenter de résoudre le problème de la énergétique qui frappait l’état naïf. Cette entreprise a connu un franc succès si bien qu’aujourd’hui, 90% des foyers israéliens disposent d’un chauffe-eau à l’énergie solaire.
Jusqu’à la dernière décennie, néanmoins, les efforts visant à convertir l’énergie solaire en électricité étaient stagnantes – même si la consommation d’électricité en Israël a augmenté en moyenne de 6% par an, une fois encore une pénurie pénurie.
Afin de trouver une solution, le ministère de l’énergie et L’IEC ont investi des ressources considérables dans la recherche de sources d’énergie alternatives et dans les technologies consacrées aux énergies renouvelables. Mais ce n’est qu’en 2008 que le gouvernement a décidé de subventionner l’électricité produite par l’énergie solaire dans le cadre d’un plan d’exploration du ministère sur ce type de ressources.
Pendant ce temps, les recherches privées sur l’utilisation de l’énergie solaire et sur sa conversion en électricité ont progressé à pas de géant, fait d’Israël un moteur dans le secteur.
Les efforts visant à faciliter la production d’électricité privée en Israël se sont intensifiés en 1985 et sont accompagnés dans de longues initiatives qui ont contribué à des réformes d’ampleur au sein de l’IEC, notamment en autorisant les entreprises privées à entrer dans le marché de la production d’énergie.
Les entreprises privées ont donc pu entrer dans le secteur et, en 2018, elles assuraient 23% de la production d’électricité.
Alors qu’il n’y a, pour le moment, aucune législation n’impose à installer des panneaux solaires sur les toits dans le cadre du Code de la construction, il est clair qu’il y a de l’argent à gagner dans la production d’électricité privée – beaucoup d’argent d’argent.
Selon les experts du secteur, l’augmentation du nombre de propriétaires d’habitations privées à produire de l’électricité est due à la baisse des prix des systèmes de panneaux solaires individuels à installer – ils sont passés d’une moyenne de 400 000 shekels à 50 000 à 150 000 shekels – et à l’amélioration de l’efficacité des panneaux solaires grâce aux avancées technologiques.
La campagne la plus récente cherche à souligner deux questions en particulier : la viabilité économique et la bureaucratie entraînante.
En termes de viabilité économique, et dans la mesure où l’IEC s’est engagée à acheter l’électricité produite sur les toits à un taux garanti, l’investissement dans un système de panneaux solaires un retour sur investissements au combat de sept ans en moyenne. A partir de ce moment et jusqu’à la fin de la vie du panneau – il faut 18 ans – les propriétaires toucheront un revenu mensuel fixe.
Mais tandis que les profits financiers se sont avancés faciles à vendre auprès du public, Gal Shofrony, chef du secteur des énergies renouvelables au sein de l’Autorité de l’électricité, dit qu’une campagne spéciale a été indispensable pour faire savoir qu’un grand nombre de barrières bureaucratiques ont été levées.
« Les gens ont peur de s’intéresser à la question parce qu’ils ont entendu parler d’une paperasse à interminable remplir, qu’on les fittcourir », explique-t-il à Zman Yisrael, le site d’information en hébreu du Times of Israel.
« Aujourd’hui, nous avons résolu tout ça. Il n’y a pas de taxe sur le revenu, pas de taxe sur la valeur ajoutée – tout ce qu’il y a à faire si vous voulez le programme, c’est envoyer un courriel à l’IEC ».
L’Autorité de l’électricité clame qu’après le lancement de la campagne, au début de l’année, le nombre de candidatures concernant l’installation de panneaux solaires a été multiplié par deux par rapport à la même période de 2018.
Adam Kromer, responsable de » 100KSolar », une initiative qui vise à faire placer des panneaux générateurs générateurs d’électricité sur moins de 100 000 toits d’habitations privées, vient en aide aux propriétaires pendant tout le processus de conclusion d’un contrat avec les entreprises du secteur.
L’initiative de Kromer remonte à l’époque où l’exploitation de l’énergie solaire à des fins de consommation privée était encore un projet chimique partagé par quelques idéalistes environnementaux.
Aujourd’hui, se réjouit-il, les choix s’exercent.
Comme c’est un domaine relativement nouveau, de nombreux propriétaires ne sont pas familiers des exigences réglementaires, des acteurs présents sur le marché et des investissements nécessaires – ce qui a tendance à la inquiéter, explique-t-il.
« Contrairement aux importantes fermes solaires, qui appartiennent et sont exploitées par des magnats et des corporations, la production énergétique sur les toits des habitations est une démocratisation du secteur de l’électricité. N’importe qui peut devenir producteur et, au cours des dernières semaines, de plus en plus de personnes s’intéressent à cette occasion. J’entends ça aussi auprès des entreprises qui travaillent dans l’installation des panneaux solaires », ajoute Kromer.
Mais alors que les panneaux solaires se multiplient partout sur les toits des habitations, la majorité des Israéliens qui vivent dans des immeubles en copropriété et qui désirent aussi profiter de l’occasion se trouve dans l’incapacité du faire.
La raison en est simple : installer des panneaux solaires sur le toit d’une résidence en copropriété exige l’assentiment de tous. En comparaison, seulement deux-niveaux des propriétaires doivent donner leur consentement pour que leur bâtiment puisse être, par exemple, les rénovations massives effectuées par les projets de renforcement anti-sémisme.
« Obtenir l’approbation de tous est extrêmement difficile », dit Kromer.
« C’est dur de convaincre tout le monde de la justesse d’un projet qui, s’il est louable, ne vaut pas des millions – comme ajouter des États au bâtiment », ajoute-t-il.
Shofrony partage le point de vue.
« Au-delà du consentement à l’obtenir, les projets de rajeunissements urbains tuent aussi les initiatives de type panneaux solaires. Presque tous les immeubles se considèrent comme potentiels candidats pour de tels projets, et tant qu’il y aura cette option, les gens n’ont pas investi dans des panneaux solaires qui ne génèrent des profits qu’à long terme », commente-t-il.
Et qu’en est-il des bâtiments publics ? Il y a des milliers de bâtiments publics et gouvernementaux en Israël, mais leurs toits ne sont pas utilisés pour produire une énergie verte.
Il faut néanmoins noter que le Parlement israélien tente de donner l’exemple et qu’en 2015, dans le cadre de l’initiative « Knesset verte », 1 500 panneaux solaires d’une capacité de 450 kilowatts ont été installés sur les toits du complexe. Le projet a été créé pour répondre à environ 10% des besoins en électricité de la Knesset, permettant d’économiser environ 1,5 million de shekels par an.
Avant de rejoindre l’Autorité de l’électricité, Shofrony était à la tête de la branche de planification économique au sein du ministère de la Sécurité intérieure, où il a promu un plan qui a été fait de récupérer de panneaux solaires les toits des prisons, des commissariats et des casernes de sapeurs-pompiers.
Ce projet innovant n’était pas parvenu à venir à bout des obstacles bureaucratiques posés sur son chemin.
Le 9 août, l’IEC a annoncé que 14% de l’électricité produite au sein de l’Etat serait question de ressources renouvelables – un record. Un bref mais flamboyant – moment de fierté. L’électricité générée par l’ensoleillement ne représente que 6% de la consommation, un chiffre très à la traîne les autres pays occidentaux qui bénéficient de bien moins d’heures de soleil.
Pour Shofrony, il faut mettre en place une agence d’Etat pour superviser la question de l’utilisation des toits des bâtiments publics : « l’Etat doit aider les municipalités à faire la promotion de ce projet. Après tout, il y a a de l’argent à gagner ici – il ne s’agit pas seulement d’environnement ».
Selon Kromer, Israël peut s’équiper en moyenne de 1 800 heures annuelles de soleil. Si l’ensemble des toits de l’Etat juif était de panneaux solaires, ajoute-t-il, cette énergie pourrait répondre à 50% des besoins en électricité du pays.
La version originale de cet article a été publié en hébreu sur le site d’information en hébreu du Times of Israel, Zman Yisrael.