Le gouvernement britannique a annoncé samedi suspend la fracturation hydraulique à l’origine de la sous-sol du gaz de schiste en raison des risques de secousses sismiques, faisant arriver marche sur ce sujet impopulaire, au tout début de la campagne des législatives.
Le Royaume-Uni voulait à l’origine suivre l’exemple des États-Unis, où l’industrie du schiste a connu un boom spectaculaire l’indépendance du pays, grâce à la technique de la fracturation hydraulique. Mais ce procédé est critique, y compris aux États-Unis, en raison de son impact environnemental, et a été interdit en France et en Allemagne.
Le gouvernement est revenu sur sa position à la suite d’un rapport du régulateur du secteur, The Oil and Gas Authority (OGA), ayant étudié l’activité sismique survenue près d’un site où est pratiquée la fracturation hydraulique, à Preston New Road, dans le Lancashire (Nord-ouest de l’Angleterre).
En août dernier, l’onu vive secousse a été ressentie, ce qui a conduit la société Cuadrilla à suspendre fils fourrage.
« Après avoir examiné le rapport de l’OGA (…), il est clair que nous ne pouvons pas exclure de nouvelles conséquences inacceptables pour la population locale », a déclaré dans un communiqué le ministre chargé des Entreprises et de l’énergie, Andrea Leadsom. « Pour cette raison, j ai la conclusion que nous devrions instaurer des nations unies moratoire sur la fracture hydraulique en Angleterre avec effet immédiat », at-elle annoncé.
Le gouvernement a expliqué qu’il ne donnait pas son consentement à de nouveaux projets de fracturation hydraulique «à moins que de nouvelles preuves convaincantes ne sont pas fournies».
Le procédé de fracturation hydraulique consiste à créer des fissures souterraines et y infiltrer un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques pour permettre l’extraction de gaz ou de pétrole capturé dans la roche.
Le développement de cette technique a provoqué une forte mobilisation de la part des populations concernées et des militants écologistes, qui ont accueilli avec soulagement cette annonce.
Les partis d’opposition l’ont en revanche en juge, et prennent une interdiction définitive.
En ce début de campagne électorale où l’environnement sera l’un des sujets de débats, le chef du travail, Jeremy Corbyn, un moratoire de «manoeuvre électorale pour tenter de gagner quelques voix». S’il arrive au pouvoir, il a promis sur Twitter un « vrai changement », avec l’interdiction définitive de cette technique.
Pourquoi le gouvernement n’a pas été pour une interdiction? « Parce que ça reste une énorme opportunité pour le Royaume-Uni » répond Andrea Leadsom au micro de la BBC samedi.
Le Royaume-Uni a soutenu la fracturation hydraulique dans l’espoir de réduire sa dépendance envers le gaz, importé essentiellement de Norvège et du Qatar.
Le gouvernement conservateur a été réalisé en 2016 l’ouverture de 20 puits d’ici à mi-2020.
Ou, à ce jour, tout à fait trois ont été forés, sans qu’exploitation de gaz de schiste de schiste ait eu lieu sans que les pouvoirs publics sachent quantités puissent être extraites à terme, a souligné dans un rapport récemment le National Audit Office (NAO), organe chargé de contrôler les dépenses publiques.
Le site de Preston New Road est le seul projet de fracturation hydraulique en cours au Royaume-Uni.
Les autres nations du Royaume-Uni , l’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande Du Nord – sont opposés au déploiement de cette technique.
Rebecca Newsom, cheffe de programme au sein de Greenpeace, a estimé dans un communiqué que «le grand pari du gouvernement sur la fracturation hydraulique est un fiasco».
Le directeur exécutif de l’ONG environnementale Les Amis de la Terre, Craig Bennett, un qualifié le moratoire de «victoire immense pour les populations et pour l’environnement».
« Pendant près d’une décennie, les populations locales partout dans le pays ont mené un combat de David contre Goliath contre cette industrie puissante », a-t-il souligné hydraulique, espérant maintenant qu’une loi rendra l’interdiction de la fracturation permanente.
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