Ce serait le 1er site de retraitement en Chine. Il sera conçu et équipée par la multinationale française Orano, l’ex-Areva. L’usine pourrait traiter jusqu’à 800 tonnes de combustible utilisé par an. Une partie peut être recyclée sous forme de » MOX », ce mélange de plutonium utilisé et d’uranium qui peut être ensuite réinjecté dans les centrales centrales.
Le secteur du nucléaire n’a pas fait de vrai boom en Chine. Le pay compte 48 réacteurs en activité, 10 autres sont en construction, donc forcément se pose la question du traitement des déchets radioactifs. Pour le moment, ils sont juste stockés dans des piscines temporaires.
Le contrat est en négociation depuis une dizaine d’années, il pourrait être enfin signé d’ici le 31 janvier prochain. Un méga contrat évalué à plus de 20 milliards d’euros. Plus de la moitié irait directement dans les pointes d’Orano. Il faudra ensuite une dizaine d’années de construction pour que l’usine voit le jour.
Sur une aussi une usine de retraitement des déchets nucléaires, c’est l’usine de la Haye, l’une des plus importantes au monde. C’est d’ailleurs elle qui doit servir de modèle pour la future usine chinoise. Mais au final sur l’ensemble des déchets, une partie peut être recyclée. Généralement alors de nouveaux radioactifs déchets, certains extrêmement dangereux.
La plupart des déchets sont simplement stockés à vie. Sur estime qu’il y a aujourd’hui un peu plus de 1,6 million de m3 de déchets radioactifs en France, l’équivalent de 400 piscines olympiques. Ils sont stockés sur plus de 950 sites partout dans le pays. Des sites qui arrivent petit à petit à saturation.
D’ici 2025, il est à produire moins de déchets – ce serait l’idéal mais on n’est pas parti pour – soit trouver d’autres lieux de stockage. Des lieux qui police toujours polémique. A Bure dans la Meuse, un site de stockage est en projet pour les déchets à la durée de la vie la plus longue à 500m de profondeur. Il pourrait voir le jour en 2026.