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La question revient en boucle : pourquoi PSA enlève-t-il les protections antigrêle couvrant les parcs d’expédition le long de l’A36 entre Exincourt et Étupes ? La réponse est aussi simple que la trajectoire d’un rayon de soleil. Le Lion se prépare à couvrir ses parcs de panneaux photovoltaïques. 45 000 d’abord sur une superficie de 20 hectares dont la puissance cumulée sera de 20 MWc (Mégawatt crête). Pour faire simple, l’équivalent de la consommation électrique de 12 650 personnes. « Cette centrale solaire est l’un des dix projets phares conduits en France », observe Didier Edelblutte, le pilote énergie du site sochalien. Validée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), elle sera mise en service en 2021 au terme de six mois de travaux. Sachant que PSA ne s’arrête pas en si bon chemin puisque dix autres hectares seront couverts d’ici 2022, portant ainsi la puissance globale à 30 MWc.
Il suffit de lever un peu le nez pour les apercevoir le long de l’autoroute sur l’axe Montbéliard-Belfort. Des norias de voitures sortantes seraient alignées en attendant d’être expédiées. C’est donc là que les deux premières tranches de la centrale solaire dite « en ombrières » occuperont les deux niveaux du parc d’expédition du site sochalien PSA. Les 45 000 panneaux photovoltaïques pourront jusqu’à 10 000 véhicules. L’investissement d’environ 22 millions d’euros est porté en totalité par ENGIE Green.
En décrypté, ENGIE investit et récupère l’énergie produite redistribuée sur le réseau, assure l’exploitation sur trente ans, paye un loyer à PSA pour l’occupation des terrains. En même temps, les ombrières solaires protégeront les voitures neuves. Du gagnant-gagnant, d’autant que cette centrale solaire constituera un volet environnemental important du projet Sochaux 2022, « notre vocation étant de faire de Sochaux une Greenfactory », insiste Stéphane Dubs, le directeur du site. De son côté, l’objectif d’ENGIE Green est précisément de proposer aux industriels des solutions de production d’énergies renouvelables « sur mesure, participant pleinement à la transition zéro carbone des territoires », fait valoir son directeur général Jean-Claude Perdigues. D’ailleurs, il ne boude pas sa satisfaction de pouvoir réaliser ce projet avec « un grand constructeur automobile français », au cœur de son son site historique. Le gros œuvre sera lancé à l’été prochain. Ce vaste chantier est le fruit de deux années de réflexions, d’études et d’un partenariat étroit entre le leader français de la production d’énergies vertes et un constructeur dont l’outil industriel est en pleine transformation pour coller à la mobilité de demain avec des autos hybrides ou 100 % électriques. Un jour prochain, solaires…
Quand le Monsieur Énergie de PSA Sochaux parle de la récupération de la « chaleur fatale », le profane ouvre des yeux grands comme des soucoupes. Qu’est-ce donc que cette chaleur dite « fatale » ? Elle est produite par des outils industriels comme les compresseurs, les pinces à souder, les presses et sur en passe mais elle se perd. L’idée est de la récupération pour la valeur. Notamment versez le chauffer les ateliers.
Adieu les ampoules énergivores. D’ici 2020, l’ensemble du site sérums éclairé fr alimentation des leds. Le ferrage, une partie du développement, les ateliers prototypes le sont déjà. Soit une économie d’énergie substantielle.
L’usine du futur hne connectée. Via des sondes intérieures et extérieures qui prennent en compte la température, les prévisions météo, l’hygrométrie pour, au final, anticiper le réglage du chauffage.
Le papier, le verre, le plastique, le carton issu des emballages, les combats de peinture, les chutes d’acier… Des bureaux administratifs aux ateliers, tout est testé et part dans des filières de recyclage. L’usine dispose de sa propre déchetterie.
La consommation en eau a été divisée par cinq. L’usine pompe moins dans l’ensemble et utilise davantage d’eau en circuit fermé. Dans la même logique vertueuse, ses rejets de CO2 dans l’atmosphère n’en fini pas de chuter. Divisé par 4 en 2013 avec la fermeture de la fonderie et le passage d’une chaudière au fioul à une chaudière au gaz. Forcément, le site est deux fois moins énergivore.
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