Un grand mouvement de grève en France va rarement inaperçue à l’étranger, et la mobilisation contre la réforme des retraites n’est pas une exception. Au mitan de la cinq-année Macron, le plan du gouvernement réunit une inhabituelle de la coalition d’angers contre lui. Et pour les journalistes étrangers, c’est la méthode du Président de la République qui est testé à partir de ce jeudi.
Le New York Times, qui a fait son article « direct » pour couvrir la grève tout au long de la journée, estime qu’il pourrait mettre « une bonne partie du pays à l’arrêt », souligne que « la large participation à la grève reflète un profond malaise social , la création d’un nouveau test pour le gouvernement après l’ensemble de ses tentatives réussies à la fin de l’année dernière, veste jaune manifestations. » Sur le fond de la réforme, le quotidien Américain estime qu’Emmanuel Macron est en train d’essayer de « rationaliser un système Byzantin de 42 différents régimes de retraite qui sont à la tête d’un déficit de 19 millions de dollars », apparemment de prendre le haut de gamme du Conseil d’Orientation des Retraites prévoit un déficit de 7,9 17,2 milliards d’euros en 2025. Les chiffres sont également contestés dans le français de débat public, y compris par Laurent Berger, le patron de la CFDT, qui favorise la réforme des régimes de retraite et de ne pas appeler à une grève.
À travers le Canal, la gauche quotidien « The Guardian », rappelle que « le conflit concerne directement le cœur de l’Emmanuel Macron du projet présidentiel ». Le journal souligne que le président a pris le style Scandinave, le flexi-sécurité modèle, mais note que le sujet des retraites est « extrêmement sensible ». Dans la presse conservatrice, le ton est volontairement alarmiste. Le journal « Daily Mail », répertorie les perturbations prévues, visant à l’Eurostar, le train de passagers ainsi que pour les touristes souhaitant visiter la Tour Eiffel ou le Musée du Louvre, où « certaines salles d’exposition pourrait être fermé ».
Dans un autre article dans le « Mail », les pro-Trump journaliste Piers Morgan voit la grève comme une occasion de railler Emmanuel Macron. Le commentateur n’a pas envie de voir le Français parmi les hilarant chefs d’etat qui ont écouté Justin Trudeau blague à propos de Donald Trump comportement au sommet de l’OTAN. « Même les français ne peuvent pas se tenir cet arrogant et condescendant jerk, avec sa cote de popularité qui a plongé en dessous de 30% et les deux tiers de ses compatriotes qui disent qu’ils sont mécontents de son action. La veste jaune manifestations, propulsé par le sentiment qu’il méprise les retraités et les travailleurs, ont ravagé la France toute l’année et dévastateur national de grève générale [jeudi] pourrait être la plus importante depuis des décennies », écrit Piers Morgan.
« C’est juste le début », prévient le quotidien allemand ‘Seddeutsche Zeitung ». Le mouvement est l’un des « questions du jour » sur le site de la Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui met en vedette son article « la France est paralysée ». Le quotidien économique correspondant estime que les salariés bénéficiant de régimes spéciaux « de bénéficier de nombreux privilèges » et note que « la France dépense beaucoup sur ses pensions », citant les chiffres de l’OCDE. En effet, alors que la moyenne des pays membres de passer de 7,5% de leur PIB sur les retraites, la proportion atteint 13,9% en France et de 10,1% en Allemagne. Seules l’Italie et la Grèce consacrent une plus grande part de leur PIB sur les pensions. Cependant, les données de l’OCDE indiquent également que la France, contrairement à la Grèce et de l’Italie, est l’un des plus faibles taux de pauvreté chez les plus de-66s, beaucoup plus faible qu’en Allemagne et très proches des pays tels que l’Islande, le Danemark et les pays-bas. .
En Italie, « La Repubblica » est également intéressé à la plus célèbre attraction touristique à Paris: « Chiusa la Tour Eiffel » (« La Tour Eiffel est fermé »), le quotidien souligne. « La grève menace de paralyser la France depuis plusieurs jours », selon le journal, notant que « le précédent tout le monde regarde décembre 1995. »
En Espagne, « El Pais », note que ce « n’est pas une grève générale, mais ses effets pourraient être semblables ». Le journal souligne également que « la grève est préventive », parce que « le texte de la loi n’est pas encore connu ». Et le quotidien de points à une différence fondamentale avec l’1995: le mouvement des syndicats, qui sont plus faibles qu’il y a 24 ans, pourrait être submergé par des « mouvements spontanés tels que les gilets jaunes, qui sont imprévisibles, même dans la violence ».
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