Sur le sait. La CAF a résolu le contrat qui le couvre à Lagardère Sports depuis 2016. Mais ce n’est pas l’instance continentale qui l’a annoncé. En début de semaine, le groupe français a alerté le monde du football africain et menacé la CAF de poursuites judiciaires.
La CAF sorte enfin de son sommeil. Dans un communiqué sur son site internet vendredi l’institution dirigée par Ahmad clarifie les conditions dans les lesquelles elle a dû prendre cette décision.
« En 2017, l’Autorité égyptienne de la concurrence (ECA) a constaté que l’accord enfreignait les règles de la concurrence égyptienne parce que Lagardère a été nommé agent exclusif de la CAF pour les droits marketing et médias pendant une période intrompue de 20 ans sans appel d’offres. Par la même décision, l’ECA a déclaré l’accord nul et non avenu et une imposition un certain nombre de mesures correctives à la CAF. Ces recours l’obligation de résilier immédiatement l’accord et de suspendre ses effets sur le marché égyptien, sauf la CAF.
Par ailleurs, l’institution révèle avoir ouvert à de nombreuses reprises des discussions avec Lagardère pour revenir sur l’accord. Mais ce dernier n’a pas répondu aux invitations. « Compte tenu de ce qui précède, la CAF n’a eu d’autre choix que de résilier le contrat. La CAF a fait savoir à maintes reprises à Lagardère, y compris lors d’une réunion cette semaine, que sa résiliation de l’accord n’était pas une « décision unilatérale », comme cela a été présenté à tort dans le récent communiqué de presse de Lagardère. La résiliation de l’accord est la conséquence juridique de la décision de la Cour, des jugements des tribunaux égyptiens et des recommandations et de la décision imminente du CCC (Commission du Marché commun Afrique de l’Est et du Sud)« , lit-on.