Avec cette nouvelle technologie, le Golfe de Saint-Tropez tente le tout pour le tout pour lutter contre le frelon asiatique

Vous pouvez le détruire juste pour ce site parce que le pub permet à la presse de vivre.

Et nous, sur s’engager à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Votre demande d’inscription aux newsletters de Nice-Matin et Var-Matin à bien été prise en compte.

Une erreur est une inscription à nice-Matin et Var-Matin !

Nous vous invitons à réessayer.

Et si vous vous abonniez ?

Sus au Vespa Velutina Nigrithorax! Derrière ce nom barbare se cache un véritable fléau pour les abeilles. Le frelon asiatique, puisque c’est lui don’t il s’agit, a été déclaré pour l’Union européenne comme espèce exotique envahissante et préoccupante, n’ayant quasiment pas d’ennemi naturel sur le continent.

Arrivé de Chine, il prolifère donc, y compris dans le Golfe de Saint-Tropez, tuant des ruches entières avec ses redoutables mandibules capables de cisailler en plein vol une abeille (don’t il se nourrit pour un tiers de son alimentation).

La Communauté de communes s’est du problème en inscrivant l’objectif de protection des abeilles dans son Contrat de transition écologique. C’est dans ce cadre-là qu’elle a signé un accord avec la société Bees For Life don’t le procédé de localisation des nid de frélon est en phase de développement.

Recouper les données

Il repose sur l’utilisation d’un drone équipé de caméras visuelles et thermiques. « Nous programmons un plan de vol sur une zone de quelques centaines de mètres proche de ruches touchées par le frelon le plus souvent ou de lieux où il a été vu. Sur la suite de la successive sur les zones de plus en plus grands pour essayer de trouver le nid », explique le télégrpilote D’Eco Isabelle Le Tellier, aux commandes du drone.

Pendant qu’il survole et quadrille le périmètre, l’appareil va prendre des photos visuelles et thermiques. Pourquoi thermiques? Parce qu’un nid de frelons dégage de la chaleur, au même titre qu’un animal sauvage, un être humain, voir un morceau de métal exposé au soleil.

« Dans un nuage de points homogènes en terme de températures, il s’agit de trouver des points un peu plus chauds, à 2 ou 3′ d’écart, complète Lionel Willaert (Droneperf). Ensuite, sur l’essai de l’identifiant, par sa forme, sa position… C’est le post-traitement des données, récupérant différents éléments différents et notamment le traitement et le tri des images prises par le drone, qui va nous permettre de localiser, ou suspecter la présence des nid ».

Voilà pour la théorie. Côté pratique, une expérimentation s’est déroulée l’autre matière sur la propriété de la villa Naoussa, entre le Plan-de-la Tour et Grimaud, en présence de représentants de l’association de développement de l’apiculture provençale (ADAPI) et de l’Institut régional de la recherche agronomique (INRA) auprès de qui la ComCom a obtenu une aide financière sur ce programme.

« Nous sommes ici sur une partie du rucher de Jacques Amoretti qui est victime du prédateur, ajoute Manon Aubier, chargé de mission à la ComCom pour la lutte contre le frelon asiatique. Sur l’essai de voir dans quelles directions partagent les frelons après avoir attrapé les abeilles pour localiser un nid qui peut se situer potentiellement jusqu’à 1,5 km». L’apiculteur, à Sainte-Maxime mais qui a des ruches sur tout le Golfe, le confirme : « En 5 ans, j’ai entre 50 et 100 colonies d’abeilles. Et le frelon asiatique est de plus en plus présent. « Reste à savoir si les abeilles du Golfe survivront à un programme d’études prévu jusqu’en 2020…

Abeilles pour la vie, c c’est quoi?

Bees For Life est un groupement de trois partenaires qui unissent leurs efforts pour développer ce projet innovant: Air d’Eco est une entreprise de nouvelle technologie dans le domaine des drones qui travaille en particulier sur la microtopographie et sa modélisation ; l’abeille Olivetaine est une association d’apiculteurs présidée par Raphael Willaert.

Elle regroupe dans le Val de Loire plus de 100 producteurs et représente un territoire d’expérimentation de 400 ruches. Enfin, Droneperf est un référentiel de qualification des fournisseurs de solutions de drones.

« Sur une année 2017 et sur un début à faire des tests assez simple, expose Lionel Willaert pour Droneperf. Sur un vu assez vite qu’il y avait un potentiel de développement-ment sur cette solution mais qu’il nous fallait l’aborder. Sur la réalisation donc beaucoup de tests, sur un déjà près de 300 gigas de captures d’images depuis le début du programme. Mais il faut encore accumuler beaucoup de données.

Pour être fiable, il faut en effet que les applications mathématiques sur l’intelligence artificielle soit « édu-quées » à la reconnaissance-sance des nids dans tous les types de milieux naturels, en fonction de la végétation, la topo-graphie, la saison, la taille des nids, etc.

Le combat de tout un territoire

Pour être efficace, la lutte contre le frelon asiatique doit être menée à l’échelle de tout un territoire. La Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez a donc mis en place un plan d’action sur ses douze communes qu’elle a aidé à établir une procédure adaptée à la destruction des nids.

Elle a aussi instauré un groupement de commandes pour réduire les coûts d’intervention par les entreprises spécialisées, avec un cahier des charges rigoureux et respectueux de l’environnement.

Elle anime enfin un comité technique avec tous les acteurs pour trouver des solutions innovantes pour localiser et détruire les nid.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *