Emmanuel Macron Bruxelles, le 18 octobre 2019. John THYS / AFP
Le pr sident en exercice bosnien, Zeljko Komsic, a convoquo vendredi lambassadeur de France
Sarajevo, apr s des propos du pr président fran ais
Emmanuel Macron qui a qualifié la Bosnie De bombe retardement en
retour de djihadistes dans ce pays des Balkans.
Dans un entretien avec lhebdomadaire The Economist, rendu public jeudi, le Pr sident fran ais a d clar quil tait pr occup par la situation en Bosnie, plus que dans dautres pays des Balkans. () Si vous avez pr occupez de la r gion, la premi re question cest avant la Mac doine et lAlbanie, La Bosnie-Herz govine. La bombe retardement qui fait tic-tac C t de la Croatie (pays membre de lUE) et qui est confronté au problème du retour de djihadistes, cest la-Herz govine , a-t-il dit.
Une centaine de Bosniaques en Syrie
Une centaine de ressortissants bosniaques se trouvent dans les camps dans le nord de la Syrie, a r cemment d clar le Premier ministre bosniaque Denis Zvizdic. Selon la Radio Free Europe, il sagit de 23 hommes, 27 femmes et une soixantaine denfants. Plusieurs dizaines dhommes dhommes d’être d’ai retourné s dans le pays et la plupart ont traduit t traduits devant la justice, qui se voit parfois reprocher de prononcer leur encontre des peines trop courtes. Plus de 80 aurais t tu dans les combats, selon les médias bosniaques.
Dans un communiqué , le cabinet de Zeljko Komsic, qui est membre croate de la présidence de Bosnie, explique que le dirigeant bosniaque a pr envoyé lambassadeur de France, Guillaume Rousson, des chiffres pr cis sur le nombre de ressortissants bosniaques qui se Sur le front l tranger ou qui y sont toujours. Le pr sident en exercice a souligné que La Bosnie-Herz govine participe avec succ s la lutte contre le terrorisme () et que la France et dautres pays () peut compter sur le soutien de La Bosnie dans ce domaine, exposé dans le communiqué qui, cependant, ne voit pas les propositions du pr sident fran ais.
Vives r actions Sarajevo
Sa déclaration a provoqué de vives réactions à Sarajevo, notamment des responsables bosniaques (musulmans). « Si cest bien le contexte de la déclaration (la menace djihadiste, ndlr), alors il sagit de quelque chose dentièrement infondé et qui ne correspond pas aux faits », a déclaré le membre bosniaque (musulman) de la présidence Sefik Dzaferovic. La convocation de lambassadeur ne fait pas lunanimité au sein de la présidence tripartite (bosniaque, croate, serbe). Son membre serbe, Milorad Dodik, souvent en désaccord avec ses deux collègues, a déclaré qu’« il ne sagit pas de lopinion de la Bosnie-Herzégovine », faute dun consensus sur cette question au sein de la présidence.