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Derrière les murs de L’usine Crown, sur conserver la plus grande discrétion sur les produits qui y sont et qui sont destinés à de grands industriels de l’alimentation, entre autres. Crown Brand Building Packaging, cette entreprise spécialisée de la technique d’Emballage métallique, présente partout dans le monde, est installée à Châtillon-sur-Seine depuis cinquante ans.
Des boîtes pour de grandes marques
Dans la commune, c’est un site de transformation qui est implanté. Des emballages métalliques sont des produits d’un côté de l’usine – boîtes pour l’alimentaire, notamment pour le lait infantile, et boîtes d’emballage promotionnel – et stockés de l’autre.
» Que ce soit le marché du lait en poudre ou celui de la promotion, l’un comme l’autre sont en expansion », avance Nicolas Fontaine, directeur de l’usine.
Le site de Châtillon-sur-Seine est divisé en trois unités autonomes de production. Ses clients sont des marques connues et reconnues à travers l’Hexagone : Isigny, Jean-Paul Gautier, Mariages frères, Perrier, Nicolas Feuillatte, Kusmi Tea, etc. Pour qui des emballages métalliques sont ainsi créés à longueur d’année et vingt-quatre heures sur vingt-quatre, voiture l’usine ne s’ajamais arrête de tourner.
» Sur le métal sous forme de bobines », commente Nicolas Fontaine. « Sur les déroutement, sur découpe le métal en feuille, etc., puis sur imprime, c’est-à-dire que l’on a rencontré dessus le décor voulu par le client. Ensuite, sur découpe et le métal est roulé en forme de boîte», résume le directeur pour expliquer le processus de fabrication.
Chacun des produits du secteur dit « promotionnel » (boîte de parfum, de champagne, de thé, etc.) est habilité d’un hologramme, entre autres procédures servant à lutter contre la contrefaçon. « L’acier est 100% recyclable à l’infini et à l’on a plus de 80% d’acier recyclé dans nos boîtes. »
« Sur la rénovation 30% de nos produits, que ce soit par la forme, le design… « , fait savoir Éric Ingardin, responsable du développement. Et les dirigeants de l’usine sont continuellement proactifs : « on va chercher des clients, c’est essentiel ».
Mais pour faire tourner son usine, la développer et répondre à la demande, le directeur est à la recherche de bras supplémentaires. « Chez nous, sur casse l’image du travail à la chaîne», explique Charles Degila, responsable des ressources humaines. « Les salariés ne sont pas continuellement aux postes, etc. »
« Une dizaine d’embauches sont en cours »
« Ces derniers temps, par exemple, on est à la recherche d’un responsable HSE (hygiène, sécurité et environnement), mais c’est compliqué de faire venir des cadres », souligne Charles Degila. « On recherche aussi des personnes pour des postes de régleurs, de caristes, d’électriciens de maintenance, d’opérateurs (pour ce poste, l’usine emploie souvent des intérimaires qui travaillent déjà chez elle, ndlr). Actuellement, c’est ainsi une dizaine d’embauches qui sont en cours. On a des difficultés à recruter sur des postes qui sont en tension. […] Fin 2018, on employait 176 salariés permanents et 60 intérimaires. La moyenne d’âge des employés est de 44 ans et les salariés ont treize ans d’ancienneté en moyenne. »
Crown, c’est 241 usines dans le monde, don’t 61 en Europe, où l’entreprise emploie plus de 11 500 personnes et affiche un chiffre d’affaires de 3,7 milliards de dollars.
En octobre, dans le cadre de la Semaine de la mixité des formations et des métiers, l’association Fete (Femme égalité emploi) et l’agence Pôle emploi de Châtillon-sur-Seine avaient fait venir au sein de l’entreprise Crown, qui avait ouvert ses portes pour l’occasion, des demandeurs d’emploi, des personnes étant en formation Dispositif en amont de la qualification (DAQ), d’autres voulant découvrir l’industrie, mais aussi des femmes ayant déjà travaillé dans ce secteur. Elles étaient ainsi une vingtaine à avoir pu visiter l’usine, se renseigner sur les métiers que l’on y trouve, les postes à pourvoir, etc. « Être une femme n’est pas un handicap, il suffit d’avoir la volonté », a expliqué Charles Degila, responsable des ressources humaines au sein de l’usine, où déjà près de 10 % des personnes qui occupent un poste technique sont des femmes.
1957: Ferembal reprend une affaire familiale, Leduc et Georgin, route de Montbard.
1969: l’usine déménagement et s’installe route de Troyes à Châtillon-sur-Seine, là où elle se trouve.
1976 : Ferembal devient Cofem.
1983: Cofem devient Carnaud.
1989: fusion avec MetalBox. L’usine devient CMB (Carnaud MetalBox) France.
1996: fusion de CMB avec Crown Cork et Seal.
2003-2004: l’usine prend la dénomination de Crown Speciality Packaging France, pour les sites de production.
2013: arrêt des lignes « biscuit » (l’usine fabrique jusqu’à les boîtes pour un célèbre fabricant de biscuits).
2015: création du cluster VSP (produits très sensibles).
2018: installation des lignes « thé et café » en provenance de Vourles (Rhône).
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