Fin de la croissance des salariés du site de sous-marins nucléaires de l’Île longue

La grève des salariés de Naval Group qui perturbait depuis le 15 octobre la base de l’île Longue (Finistère), qui habite dans la rade de Brest les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), s’est terminée aussi discrètement qu’elle a commencé. 

Jeudi, la direction du site stratégique a annoncé que « le personnel Naval Group de l’Île longue a repris le travail ce jeudi au matin » en précisant que les conditions étaient « désormais réunies pour poursuivre le dialogue dans un climat serein apayé et apayé ».

« Des points d’accord ont déjà été trouvés et d’autres font l’objet prochainement de négociations avec l’ensemble des organisations syndicales », un fait valable la direction, alors qu’environ 280 personnes ont été grévistes chaque jour selon elle depuis le début du mouvement social.

D’après Roland Guilcher, délégué syndical CGT du groupe, la grève motivée était « par les conditions de travail et de vie qui se dégradent pour les salariés du groupe naval » travaillant à l’Île longue.

La base de l’île Longue, élément central de la dissuasion nucléaire française, emporte loin des regards les quatre SNLE de la Force océanique stratégique (FOST). Pour s’y rendre les salariés de Naval Group doivent emprunter la route pour un trafic d’une heure, soit prendre le transrade depuis la base navale pour un trafic d’une durée de minutes.

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