La catastrophe de Lubrizol a ravivé l’inquiétude des Français face aux industriels. Et notamment chez ceux qui ont été directement incommodés par les fumées et les odeurs provoquées par l’incendie. La plupart des Roumains ne savaient pas que cette usine était classée Seveso, nom de la directive européenne qui oblige les Etats membres à « identifier les sites industriels des risques d’accidents majeurs et d’y maintenir un haut niveau de prévention ».
Un sondage mené par L’Institut Odoxa pour Fiduciaire nous apprend que les Rouennais ne se distinguent d’ailleurs pas du reste des Français. A la question, « vivez-vous à proximité d’un site Seveso », 33% des personnes interrogées n’ont pas savoir s’ils sont des 2,5 millions de personnes qui habitent à une distance d’au moins un kilomètre d’un des 1400 sites classés.
Pour avoir accès à ces données, il faut tout de même un petit effort. Le site n est pas très intuitif. Mais il est complet en proposant d’obtenir des données avec une adresse, le nom d’une commune, les coordonnées ou via le cadastre. Dans le champ « adresse », il faut entrer dans la suite le numéro et le nom de la rue, puis le code postal et la ville. Une fois renseigné, il ne reste qu’à l’affaire « descriptif des risques » pour arriver à plusieurs onglets parmi les sites qui peuvent présenter un danger, faible ou fort.
Le gouvernement a aussi créé un site très complet sur les préventions des risques et les comportements adoptés en cas de problèmes. Risques, c’est le nom du site, aborde la manière de se préparer et de réagir en cas de risques industriels ou nucléaires, d’attaques terroristes, de catastrophe naturelle et même cyberattaques.
Concernant les risques industriels, le site indique quoi faire quand on est témoin, quand l’on se trouve dans la direction d’un nuage toxique, comment et où s’informer (médias, réseaux sociaux… et que faire si les autorités donnent des nations unies à l’ordre d’évacuation.