Luiz Inacio Lula da Silva tient un discours sa sortie de prison, dans la ville de Curitiba, dans le sud du Brésil, le 8 novembre 2019. RODOLFO BUHRER / REUTERS
Lancien pr sident br silien Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) a t libr , vendredi 8 novembre, et a t accueilli sa sortie par un véritable mar rouge de militants de gauche devant la prison de Curitiba, dans le sud du pays, apr s plus dun an et demi ration dincarc.
La justice br silienne a autorisé, une heure plus t t, la lib ration de lancien pr sident br silien, condamn lissue dun proc s controvers pour corruption dans l’affaire lave Jato ( lavage express ). Portant une veste sombre, Lula, 74 ans, est sorti pied, souriant à C T s de sa compagne, la sociologue Rosangela da Silva, embrassant chaleureusement des sympathisants et saluant la foule dun poing lev .
Lancien chef de l’Etat a engrangé une victoire juridique de cisive, jeudi, lannonce dune d cision de la Cour supr me jugeant inconstitutionnelle la jurisprudence selon laquelle un condamné peut tre saisi avant que le puisement de l’ensemble de ses recours si sa condamnation a t confirm e en appel.
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Suites de lenqu te Lava Jato
Approuvé par six voix contre cinq, la décision entre une mesure mise en place il y a trois ans et qui a contribué au succès de long te anticorruption Lava Jato . Cette enquête est centrée sur des entreprises du b timent et des travaux publics (BTP) qui ont arros de pots-de-vin des responsables politiques et danois cadres dentreentreprises nationales en change de contrats avec la compagnie p troli re nationale Petroleo Brasileiro (Petrobras) et avec dautres sociétés Lula a t accus davoir b n fici dun triplex dans la station baln aire de Guaruja, pr s de Sao Paulo, en change de contrats accord s une entreprise du BTP.
La perspective d’emprisonn imm diation apr s avoir perdu un premier proc s en appel encourageait les suspects n gocier des accords de plus coupable avec les procureurs en leur fournissant des informations dans le cadre de lenqu te anticorruption. Le pr sident de la Cour supr me, Jose Antonio Dias Toffoli, don’t la voix a t d cisive, a d clar que les lib rations ne sont pas automatiques mais d cid es par les tribunaux au cas par cas.
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Le magistrat Sergio Moro, qui a conduit lenqu te Lava Jato avant de devenir ministre de la justice du gouvernement de Jair Bolsonaro, a averti avant la décision de la Cour supr me que revenir sur cette interprétation du code p nal constituerait un grand revers inflig la lutte contre la corruption.
Les procureurs de Lava Jato ont d plor une d cision qui compliquera leur t che et favorisera limpunit en raison des proc dures dappel excessives du syst me judiciaire br silien. Le Parti des travailleurs (PT), don’t issu Lula, a salu larr t de la Cour suprem. Sa pr sidente, Gleisi Hoffmann, La qualified tape tr s important pour renforcer la démocratie et la Constitution un moment o elles sont menacées par un gouvernement dextr me droite .
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Selon le Conseil national de la justice, pr s de 4 900 personnes potentiellement potentiellement b n ficier de cet arr t. Le barreau br silien a fait valoir que la prison obligatoire violait la Constitution en ne respectant pas la pr somption dinnocence des accus s tout au long de la proc dure dappel.
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