Un romancier a beau faire, quantil posss de la puissance, le rythme, lintensit don’t Luc Lang, de Mille six cents ventres (Fayard, 1998) Au début du septi me jour (Stock, 2016), une multipli ces monstrations, quelque a choisi se passe, aussi flottant soit le livre par ailleurs. Le visage — face dun chasseur et dun cerf fulgurante sc ne douverture, dun magn tisme trop bref , plusieurs sc nes daction magistrales corps, lieux, regards, mouvements tournants du r cit int rieur et ext rieur , l cla soudaint soudaint dun visage : la beauté surgit surgit par trou es dans la Tentation, comme si le roman ne se résolvait pas tre que ce quil est.
Soit, pour le reste, la démonstration appuyée de quelques idées générales, qui contraignent et laminent lhistoire de François le chasseur , chirurgien vieillissant, emporté dans la tourmente par les amours de sa fille avec un truand, et la cupidité de son fils banquier, mais banquier dopérette, si lon veut, tant son portrait, qui ne sert quà faire tourner la machine symbolique que Luc Lang veut hélas agencer, relève de la caricature. Il sagit du nouveau monde et de lancien, de la transmission de la violence, de langoisse dêtre emporté dans le passage du temps. Questions dignes dintérêt, qui méritent mieux quun jeu doppositions schématiques et des dialogues à thèse. Et Luc Lang aussi mérite mieux, sans parler du cerf et des visages, de toute cette beauté éparpillée.