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C’est Daniel Roth qui a lâché l’information en marge de la visite du sénateur Cédric Perrin dans la commune. Le maire de Lepuix a été informé par la direction de la société des Carrières de l’est que la carrière de Lepuix allait fermer ses portes à la fin de cette année. Les raisons sont économiques. Le site, qui était exploitation depuis 1910, perdait de l’argent ces dernières années, en moyenne environ un million d’euros par an. Un plan a été mis en place en 2013 et la construction de la ligne LGV a été un ballon d’oxygène, mais une fois la ligne atteinte l’activité est retombée sous la ligne de flottaison et n’en a plus bougé.
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Faute de débouchés suffisants sur les chantiers routiers et les ballasts ferroviaires, la direction de la société, qui est une filiale du groupe Colas, a donc décidé de jeter l’éponge.
L’activité (extraction, concassage, chargement) emploie une dizaine de personnes en CDI. Le maire de Lepuix a indiqué que le personnel est doit transférer à la carrière de Rougemont-le-Château, propriété de la même société. La fermeture de Lepuix devrait permettre d’augmenter la production de Rougemont, sachant qu’en avril dernière carrière tournait aussi à la moitié de sa production maximale.
À la fin des années 2000, les « Carrières de l’Est » ont fait leur autorisation d’exploitation à Lepuix pour une trentaine d’années.
La fermeture d’une carrière telle que celle-ci s’annonce un lourd dossier qui fait intervenir les services de l’état. Outre l’évaluation des stocks de matériaux, il est inconsidéré démontrer et émettre le matériel d’exploitation et sécuriser le site pour l’avenir.
En apprenant la fermeture de la carrière de Lepuix, sur pense bien sûr à ses opposants, au premier rang a sonné l’association France Nature Environnement Franche-Comté. L’association a déposé des nations unies dossier de verser de s’opposer à la prolongation de l’autorisation d’exploitation. Elle met en cause l’absence de coordination, alors que de nombreuses carrières sont exploitées dans le secteur. L’association a vu que les nuisances occasionnées et l’atteinte à une zone naturelle telle que celle de Lepuix aurait dû l’emporter face à l’absence de besoin d’une carrière supplémentaire sur un marché déjà saturé local.
Les riverains n’auront plus de nuisances mais perdront l’abattement sur les impôts locaux n’ont pas d’être en raison de ces nuisances.
La fermeture de la carrière va être une perte de recettes pour la commune don’T le maire, Daniel Roth, a négocié des compensations : 3000 t de matériaux par an, une contribution annuelle de 17 000 euros, une redevance de 60 000 euros pour un chemin communal, une indemnité de passage âge de 5 000 euros, une cession gratuite de terrains pour 37 000 euros, une majorité de 5 000 euros de la taxe foncière. En 17 ans, ces accords ont 760 000 euros de recettes pour la commune de Lepuix.
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