Voilà qui rajoute encore un peu de confusion dans un dossier d j complexe. A moins dun mois dun mouvement de gr ve qui annonce tr s suivi le 5 D cembre, lex cutif a tal ses divisions sur la r forme des retraites. Depuis plusieurs semaines, lElys e et le gouvernement s’efforcent de réduire la col re qui monte sur le sujet, en R p tant que toutes les options sont sur la table et que le projet sera mis en œuvre de fa sur tr s graduelle.
Le 28 octobre, Emmanuel Macron a M me voqu le sc nario dit de la clause du grand-p re qui consisteur applique le changement de r gles aux nouveaux entrants dans le monde du travail, partir de 2025.
Mais cette option ne convient pas tout le monde en premier lieu, Jean-Paul Delevoye. Dans un entretien au Parisien, Le haut-commissaire charg du dossier a d clar , jeudi 7 novembre, quil tait oppos solution. Cela reviendrait à un 43e r gime, a-t-il indiqué . Cest impossible ! Si la clause du grand-p re [est retenue], il faut la faire pour tout le monde , pour une question d quit, ce qui veut dire que lon renonce la r forme , car celle-ci ne produira ses effets quapr s plusieurs d cennies. M. Delevoye a D j confi r cemment quil tait d favorable une telle hypoth se, mais il ne lavait jamais exprimer aussi nettement, en public.
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Il ny a pas deux lignes
Poser une question et donner sa position pour le d bat, cest le cur de la m thode Delevoye, non ? , D fend-on dans l’entourage du haut-commissaire. La d’marche na, cependant, pas t apprci e, au plus haut sommet de l’Etat.
Jeudi, pendant le conseil des ministres, M. Macron et Edouard Philippe ont, selon une source au sein de lex cutif, pris la parole pour rappeler, en substance, qu’il ny a pas deux lignes mais une seule. Elle a t nonc e diff rentes reprises le 28 octobre par M. Macron ou le 12 septembre, par le premier ministre, dans un discours au Conseil conomique, social et environnemental. La volonté nest pas de gouverner contre les Français mais de tenir compte de leur avis et de leur parcours de vie , ajoute ce m me source.
Si M. Delevoye a D j tenu des propos identiques ceux relat s dans le Parisien, ce n tait pas tr s malin de le redire au moment o on R affirme de mani re constante depuis un mois que les diff rentes hypoth ses sont sur la table , compl te un autre conseiller, au sein de lex cutif.
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Pas un homme de pol miques
A la sortie du conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement a minimis l v nement. Il ny a pas de divergences de ligne lint rieur du gouvernement , a assurer Sibeth Ndiaye, en estimant que M. Delevoye a seulement manifeste la fréquence qui tait la sienne . Mais , a-t-elle pr cis, cest le premier ministre qui est le chef du gouvernement et qui, ce titre, a rencontré en œuvre la politique qui lui est demande e par le pr sident de la R publique . Une fa on de rappeler M. Delevoye que ce nid pas lui qui d cide.
Le message a t parfaitement u par lint ress . Jeudi, lex-m diateur de la R publique a expliqué sur BFM-TV quil nid pas un homme de pol miques . A partir du moment o je livre au d bat politique les options, il appartient aux d cideurs politiques, le Pr sident et le premier ministre, de d cider, et ce d cision simposera tous , a-t-il poursuivi.
Vendredi matin, M. Philippe s’est mis à faire avec M. Delevoye au T l phone. Une conversation en forme de mise au point , selon un acteur au cur du dossier. Verser ne pas dire de l’onu recadrage.