Un projet de braquage de fourgon en Suisse déjoué sur le fil dans l’Ain

Un commando de braqueurs a juste avant de passer à l’action, c’est rare, mais c’est arrivé la dernière semaine dans l’Ain. Des policiers ont interpellé, par surprise, huit malfaiteurs de 30 à 50 ans qui étaient sur le point d’aller attaquer un quatrième aveugle en Suisse.

Il est 7 heures du matin, jeudi, dans la forêt de Collonges, à moins de dix kilomètres de la Suisse. Le soleil se lève à peine quand huit malfaiteurs se retrouvent à leur point de rendez-vous. Kalachnikov, explosifs, gilets pare-balles, cagoules et voitures volées : tout est prêt pour passer à l’attaque. Ils n’ont qu’une seule chose en tête, le fourgon blindé qu’ils s’apprêtent à braquer dans quelques minutes de l’autre côté de la frontière. Mais au moment de fumer une dernière cigarette, c’est la police judiciaire qui surgit : le RAID, les BRI de Lyon et de Dijon, ainsi que les enquêteurs de la BRB lyonnaise et l’office central contre le crime organisé.

Cernés en quelques secondes, les braqueurs n’ont pas le temps de réagir. Aucun coup de feu n’est tiré. Adieu La Suisse, direction la garde à vue pour quatre jours. Ils ne diront pas un mot aux enquêteurs. Depuis des mois, ces maux du milieu lyonnais et isérois étaient dans le collimateur des policiers français et helvétiques, déjouant les surveillances et n’utilisant que des téléphones cryptés. Une attaque déjouée au grand soulagement des Suisses, épuisés de subir depuis trois ans des attaques de fourgons par des équipes de braqueurs français.

En mai, neuf personnes ont été mises en examen et écrouées dans une de ces affaires, en 2018 et rocambolesque car de l’enlèvement de la fille d’un convoyeur de fonds.

Merci de donner une note globale à ce site :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *