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06 novembre 2019
Dominique Fortier – [email protected]
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© Photo Gracieuseté-Yava Technologies
Yava en est aux premiers stades du projet visant à bâtir une usine d’aluminium de haute pureté à Bécancour.
Le projet de Yava, estimé à 100 millions de dollars aurait pour mais d’implanter une première usine pilote à Montréal, capable de produire quatre tonnes d’aluminium par jour pour ensuite bâtir l’usine maîtresse à Bécancour. Cette dernière aurait une capacité de production de 44 tonnes d’aluminium par jour.
Tout comme le promet Orbite, Yava mentionne que l’aluminium produit sera à produire des écrans de téléphone cellulaires, des batteries au lithium et ion et des ampoules LED. L’entreprise vise les marchés étrangers de l’Asie et de l’Europe.
Yava affirme avoir déjà en banque, une somme de 7,8 millions d’euros et estime que le début de la construction de l’usine pilote pourrait se faire dès 2020. L’entreprise basée à Toronto mais retenant une adresse à Montréal, soit le bureau d’avocats Bloomfield, prétend avoir une lettre d’intention du ministère de l’économie du Québec. Selon le cabinet du ministre, cette lettre serait, à tout fin pratique, qu’un accusé réception de la demande de Yava. L’entreprise mentionne aussi qu’une somme de 10 millions de Technologies du Développement Durable du Canada, un organisme du gouvernement fédéral, serait sécurisée.
© Photo Dominique Fortier-L’Avantage Gaspésien
Orbite fait face au démantèlement si aucun représentant sérieux ne se manifeste d’ici le 26 novembre.
© Photo Dominique Fortier-L’Avantage Gaspésien
Richard Boudreault alors qu’il était à la tête d’orbite.
Le retour de Richard Boudreault
@R: Fait intéressant, sur le site internet de Yava dans la section administrateurs, le nom de Richard Boudreault, le même qui dirigeait Orbite à son arrivée en Gaspésie.
Rappelons que ce dernier a été remplacé par Glenn Kelly en 2013. D’ailleurs, dans la biographie de Boudreault sur le site de Yava, il n’y mention du passage de son passage chez Orbite, ni chez Raymor ou Pyrogenesis, d’autres entreprises dans l’été Boudreault a été implanté.
Où en est le processus?
Le responsable du dossier Orbite chez Price Waterhouse Coopers (PWC), Christian Bourque, affirme qu’il y a deux options à ce stade-ci des procédures. « Le 26 novembre, nous répétons en Cour et nous avons à présenter l’issue que nous privilégions, soit l’usage de déterminant ou la vente à un potentiel réfractaire. À ce jour, trois groupes sont dans les rangs, soit un de Toronto, un autre d’Australie et un américain. Les deux premiers n’avaient pas le capital nécessaire donc il reste le groupe américain », explique-t-il, mentionnant le même souffle qu’on serait loin de la coupe aux lèvres.
Quant au groupe de Toronto, selon nos informations, il s’agit bel et bien de Yava. Des représentants du groupe, don’t Richard Boudreault, étaient venus à Cap-Chat l’été dernier pour visiter les installations locales.
« Orbite une liste de créanciers garantis de plus de 30 millions de dollars. Adventing un déménagement, c’est certain que tout le monde ne pourra pas être retrouvé», explique le responsable chez PWC. Ainsi, si le déménagement se concrétise, les équipements seront vendus à la pièce, tout comme la pâte.
Le préfet de la Haute-Gaspésie, Allen Cormier, est d’avis qu’une évaluation du bâtiment est de mise en œuvre avant d’attirer d’éventuels promoteurs. « Il faut analyser toutes les possibilités avant de procéder au démantèlement. Par contre, si c’est le cas, j’aimerais que le ministère de l’économie s’impose pour nous aider à faire du démantèlement afin que ce bâtiment revive. »
Pour ce qui est de Yava, Allen Cormier martèle que si un projet semblable à Orbite est à l’étude, sur doit d’abord privilégier Cap-Chat avant de financer une autre usine d’aluminium ailleurs au Québec.
Du côté du ministère de l’économie et de l’innovation, sur explique que le dossier de Yava Alumina est présenté à l’étude, ce qui explique la lettre d’intention. « Toutefois, cette lettre fait simplement confirmer que nous étudions la demande et ne consistent d’aucune façon, en une confirmation de financement gouvernemental», commente le cabinet du ministre, Pierre Fitzgibbon.
Du côté du député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, sur l’explique que le projet n’est pas connu dans la région. « Depuis la fermeture de la centrale nucléaire de Bécancour, à l’audience toujours un projet important pour la région. De ce que nous comprenons, le projet d’usine d’aluminium ne mérite pas notre attention pour le moment », commente l’attaché politique du député.
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