Un soldat français a été grièvement blessé samedi au Mali dans l’explosion d’une mine de petite échelle, a annoncé le bras du personnel, la confirmation d’un rapport par Radio France Internationale (RFI). Cette annonce intervient quelques jours après les obsques de treize soldats français, qui a participé le 25 novembre au Mali, dans la collision de leur deux hélicoptères.
Son aveugle véhicule a été frappé par un engin explosif improvisé au cours d’une opération dans Figaren, à l’est de Ansongo, dans le Liptako région située sur les frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso, a déclaré le Colonel Fr d ric Et des Armes de l’état-major.
Il doit être vacu vers la France dans les prochaines heures, at-il ajouté, sans autre mention. Les anti-djihadiste de l’opération Barkhane, qui a succédé à Serval en 2014, mobilise de 4 500 soldats dans la Sah Lo-Saharienne bande de gaza, une tendue de la force, comme l’Europe, à l’appui des armées nationales, lutte contre les jihadistes affiliés avec le groupe d’état (EST) ou Al-Qa da.
Mais six ans après le début de l’intervention française, la violence djihadiste persiste dans le nord du Mali et s’est propagé vers le centre du pays ainsi que vers les pays voisins comme le Burkina Faso et le Niger. Depuis 2012, les hostilités, surnommé la violence inter-communautaire, ont tué des milliers de personnes et provoqué le déplacement de centaines de milliers de civils.
L’accident de h licopters, qui a coûté la vie à treize soldats français à la fin du mois de novembre, apporte 41 soldats français au Sahel depuis le début de l’intervention française en 2013, l’opération Serval.