Notre pays est membre du Conseil de sécurité à New York depuis le 1er janvier. Que faire à ce sujet? Les avis des politiciens sont partagés.
La Suisse siège désormais au Conseil de sécurité de l’ONU.
Comme nous le savons, la Suisse est membre du Conseil de sécurité de l’ONU depuis le 1er janvier. Quelle position le Conseil fédéral devra-t-il adopter à ce sujet au cours des deux prochaines années lorsqu’il prendra des décisions essentielles?Un grand défi pour notre pays impartial qui doit jouer un rôle de médiateur. En conséquence, le « Tages-Anzeiger » a interrogé les présidents de parti. sur le sujet.
Et il fallait s’y attendre : leurs attentes sont diamétralement opposées. L’UDC craint les conséquences négatives pour la réputation de la Suisse. Ce siège à l’ONU « menace la crédibilité de notre neutralité », a déclaré son président Marco Chiesa. En conséquence, il s’attend à une retenue excessive de la part des représentants suisses qui, selon lui, devraient s’abstenir totalement de voter.
Du côté du FDP, le parti désigne son ministre, le leader du DFAE Ignazio Cassis. Ce siège offrira à la Suisse la possibilité de fixer des priorités telles que la couverture de la population civile dans les conflits armés ou la promotion de la paix. réputation de la diplomatie suisse », a déclaré son président Thierry Burkart. Mais il sait qu’il y aura des critiques: « La Suisse sera touchée par des décisions difficiles et ne pourra jamais plaire à tout le monde. »
Le Centre estime également que la Suisse, en tant que bâtisseur de ponts, devra apporter sa contribution à la sécurité de la paix dans le monde et construire ses valeurs au Conseil de sécurité. Mais son président, Gerhard Pfister, a besoin que le Parlement s’inquiète des décisions car il a de sérieux doutes sur les pouvoirs du DFAE. Les Verts sont résolument optimistes. La Suisse sera en mesure de faire face aux pressions, selon son président Jürg Grossen. Et ce siège donnera à notre pays plus de poids sur la scène étrangère.
Enfin, à gauche, la confiance générale prévaut également. Le co-président du PS, Cédric Wermuth, parle d’une « occasion unique et d’une merveilleuse responsabilité » d’identifier sa réputation. Selon lui, Berne devra se consacrer au désarmement nucléaire mondial. D’autre part, le parti exige que la Suisse utilise ce siège pour faire connaître la couverture des droits de l’homme et de l’environnement, ainsi que pour éviter une « guerre contre la nature », selon son président Balthasar Glättli. La Suisse devra également être la voix de ceux qui ne leur font pas avoir accès au Conseil de sécurité, comme les femmes afghanes et iraniennes, a-t-il déclaré.
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