Budget : Les collèges s’inquiètent de l’allègement de leurs allocations en 2025

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Les universités sonnent le feu et expriment leurs « vives inquiétudes » concernant le projet de loi de finances (PLF). D’ici 2025, « nous aurons des dépenses supplémentaires forcées ou restreintes d’environ 500 millions d’euros nets », dont les deux tiers sont similaires à des « mesures salariales », a déclaré lundi lors d’une conférence de presse à Paris le doyen Lewis, président de l’université de Bordeaux et vice-président de France Universités, qui regroupe les directeurs d’universités et d’établissements d’enseignement supérieur.

« Sur ces 340 millions, il y a une centaine de millions d’euros qui seront pris en charge après un amendement présenté par le ministre » du lycée la semaine dernière au Sénat, il s’est félicité. Cependant, « il reste encore 240 millions de dollars à financer au point des établissements », soit « environ 3 000 emplois », a-t-il dit.

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« Cette dépense est une dépense pérenne (. . . ), donc nous voulons un revenu durable » et « une construction dans la subvention des tarifs de service public bien au-delà des cent millions déjà annoncés », selon le président de l’université de Bordeaux.

Sinon, la menace est que les établissements réduisent ces postes, « les antennes universitaires voisines, prennent la décision de fermer les périodes de chauffage pour faire des économies », a déclaré Virginie DuPont, présidente par intérim des Universités de France et présidente de l’Université de Bretagne Sud.

La menace de l’AHER est de « minimiser la capacité de nos institutions », a-t-il ajouté, estimant que les augmentations budgétaires au-delà de dix ans ont suivi le rythme de l’augmentation du nombre d’universitaires nés depuis le début des années 2000. Une nouvelle assemblée des membres de France Universités est prévue jeudi. Le même jour, sept sénateurs et sept députés se réuniront au sein d’une commission mixte (CMP) pour rechercher un compromis sur le budget de l’État pour 2025.

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Le ministère de l’Éducation et de la Recherche supérieure, quant à lui, a défendu vendredi son projet de 26,7 milliards d’euros pour 2025, affirmant qu’il « préserverait la recherche » et « soutiendrait les universités ».

Selon le ministère, les investissements de l’État dans les universités et les écoles seront développés à hauteur d’environ 200 millions d’euros en 2025, ce qui explique pourquoi les plus de 100 millions d’euros versés au Sénat s’ajoutent aux environ 100 millions d’euros en premier lieu. prévues, pour répondre aux « difficultés financières dues à des charges obligatoires sûres ».

(Avec AFP)

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