Jambon, saumon fumé, compotes. . . Voici les retraits de cette semaine en France

Une barquette de 90g de jambon de Savoie de 9 mois, du logo Reflets de France, est retirée du marché en raison de la présence de la bactérie Listeria Monocytogenes, pour listériose.

La listériose est actuellement la première cause de décès par intoxication alimentaire avec quelques dizaines de décès par an en France. L’incubation dure une à deux semaines, mais peut durer jusqu’à près de 3 mois.

Les femmes enceintes sont à risque, avec vingt fois plus de risque de contracter cette infection, qui est traitée avec des antibiotiques.

Ce produit a été vendu dans les points de vente Carrefour partout en France du 8 au 17 février. Il est demandé de ne pas le consommer et de le retourner au point de vente pour remboursement.

Pour toute information complémentaire, le service client de Carrefour est à votre disposition au 0 805 500 120, du lundi au samedi, de 9h à 19h (appel sans supplément).

On se souvient du plateau de 100 g de jambon fumé de Savoie, de la marque Peguet Savoie, pour les mêmes raisons : la présence de la bactérie de la listériose.

Ce produit a été vendu dans les points de vente Sherpa et Schiever en France du 25 février au 3 mars.  Il est demandé de ne pas le consommer et de le retourner au point de vente pour remboursement.

L’emballage sous vide de 500 g de saumon fumé de Norvège, de la marque Odyssey, est retiré du marché faute d’étiquette DLC (date de péremption).

La menace ne survient que si vous le consommez au-delà de la date prévue, qui est le 1er avril.  Seuls ceux qui n’ont pas de balise DLC ne s’y conforment pas.

Ce produit (lots 21658P21 et 21128N28) a été vendu dans tous les points Intermarché en France du 1er au 7 mars.

Le sachet de 300 g de queues de crevettes congelées cuites et décortiquées, de la marque Pêche Océan, est retiré en raison d’une menace de sulfites, substance allergène déclarée sur l’emballage.

Ce produit a été annoncé du 22 décembre au 2 mars dans les points de vente Leclerc partout en France.

Le sac de 150g des mini pépites de chèvre/tomate de Thiriet est retiré par précaution en raison de la présence imaginable de pièces en plastique à l’intérieur des pépites.

Ce produit est commercialisé depuis le 31 janvier dans tous les points de vente Thiriet en France. Il ne doit pas être consommé et retourné au point de vente pour un remboursement.

Plusieurs cartons de citrouilles de compotes biologiques avec sucres ajoutés, du logo U bio, sont retirés du marché en raison d’une menace physico-chimique de patuline.

En détail, les citrouilles enlevées sont les citrouilles pomme/fraise (4x90g), pomme/abricot (4x90g), pomme (4x90g) et pomme (12x90g).

La patuline est une mycotoxine connue pour « provoquer des troubles gastro-intestinaux avec ulcérations, foulures et hémorragies, voire troubles de la fonction rénale, à fortes doses », prévient l’Agence nationale de protection des aliments (Anses).

Les citrouilles ont été vendues dans tous les points de vente U en France (lots L9450, L9423, L9282, L9283). Il est demandé de ne pas les consommer et de les retourner au point de vente pour remboursement.

Les oranges maltaises de Tunisie font l’objet d’un rappel en raison de la présence de chlorpyrifos, un pesticide interdit dans l’Union européenne depuis 2020.

Les agrumes en question ont été vendus en filets de 1,5 et 2 livres, ainsi qu’en vrac, du 10 au 20 février, dans les points de vente d’Auchan, Cora, Intermarché, Leclerc, Match et Système U dans toute la France.

Le chlorpyrifos est un insecticide utilisé sur les cultures de fruits et légumes dont la licence dans l’Union européenne a expiré fin janvier 2020.

Son interdiction a suivi par l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA), confirmant les « risques pour la santé humaine ».

Des considérations similaires à la « génotoxicité et à la neurotoxicité » de ces ingrédients pour le développement.

Si vous avez acheté ce produit, il vous est demandé de ne pas le manger et de le retourner au point de vente pour un remboursement.

J’ai mangé ces oranges de Tunisie dont on se souvient dans toute la France, qu’est-ce que je risque ?

Vous pouvez l’éteindre juste à cause de cela parce que la publicité permet à la presse de vivre.

Et nous parions sur des formats publicitaires perçus comme intrusifs.

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