Nucléaire : le chef de l’AIEA est en Iran, s’approchant du seuil de la bombe

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a salué Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (AEOI), à son arrivée à Téhéran.

Photo: Reuters / WANA NEWS AGENCY

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est arrivé vendredi à Téhéran pour des entretiens sur le programme nucléaire iranien, après la découverte en Iran de débris d’uranium enrichi sur le point de fabriquer une bombe atomique.

Grossi a été accueilli à l’aéroport par l’intermédiaire du porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Behrouz Kamalvandi, puis a rencontré le directeur de l’agence, Mohammad Eslami.

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Le chef de l’opposition a critiqué le « pseudo rapporteur spécial » que Justin Trudeau nommera.

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Le leader péquiste a été accueilli sans effusion de sang au Nuffield College de l’Université d’Oxford au Royaume-Uni.

Un comité de la Chambre des communes a repris ses travaux sur l’ingérence dans les élections fédérales.

C’est le premier du genre depuis 2013.

Le nombre de coupures de courant en 2023 pourrait battre le record de l’année dernière.

Le projet de loi sur les « agents de l’étranger » a été noté comme une copie d’une loi russe draconienne.

Ces mouvements à grande échelle viennent de sorte que Bakhmut tombera simplement « dans les prochains jours ».

Le président géorgien pour que la loi soit « abrogée ».

La bataille de Bakhmut se poursuit dans l’est de l’Ukraine. Mais malgré la défense des Ukrainiens qui refusent de se rendre, il pourrait

Les Ukrainiens vivent l’horreur sur le front de l’Est. Mais il y a encore d’autres personnes qui, malgré le danger, viennent à son aide.

Débris d’uranium enrichi à 83,7 % détectés à l’usine souterraine de Fordo.

Grossi a été accueilli à l’aéroport par l’intermédiaire du porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Behrouz Kamalvandi, puis a rencontré le directeur de l’agence, Mohammad Eslami.

Rien n’a filtré sur leur rencontre.

Au cours de la visite de deux jours, Grossi devrait rencontrer le président Ebrahim Raisi et des responsables iraniens, selon une source diplomatique.

Selon un rapport confidentiel de l’AIEA publié mardi par l’AFP, des traces d’uranium enrichi à 83,7%, soit un peu moins de 90% pour produire une bombe atomique, ont été détectées à l’usine souterraine de Fordo, à une centaine de kilomètres au sud de la capitale, Téhéran.

L’Iran, qui nie avoir besoin d’obtenir des armes nucléaires, s’est justifié en soulignant les fluctuations accidentelles de la procédure d’enrichissement et en assurant qu’il n’a pas tenté d’enrichir au-delà de 60%.

La France a jugé jeudi qu’il s’agissait d’un développement sans précédent et incroyablement grave.

Au cours de sa visite, Rafael Grossi cherchera à en savoir plus et à télécharger la mise à jour du site et une augmentation du nombre d’inspections, selon une source diplomatique à Vienne, où le cabinet spécialisé de l’ONU est basé.

Grossi devrait s’adresser aux journalistes à son retour à Vienne samedi dernier, selon l’AIEA.

Cette brève escale intervient à peine un an après les dernières vacances du diplomate argentin à Téhéran, en mars 2022, alors qu’un accord semblait imaginable pour la reprise d’interminables négociations entre les grandes puissances et l’Iran sur la question nucléaire.

Mais dans un contexte géopolitique perturbé par la guerre en Ukraine, cette occasion a été perdue.

Depuis lors, les États-Unis, l’Europe et certains pays du Moyen-Orient, comme Israël, se sont davantage inquiétés des progrès de l’Iran vers le contrôle des armes nucléaires.

L’ambition du chef de l’AIEA est de relancer la discussion après des mois de détérioration, car l’Iran se libère un peu plus chaque jour de l’accord conclu en 2015 pour restreindre ses activités nucléaires en échange de la levée des sanctions extérieures.

Cet accord est au point mort depuis le retrait unilatéral des États-Unis en 2018 par l’intermédiaire du président Donald Trump.

Téhéran espère que même une levée partielle des sanctions étrangères sévères insufflera une nouvelle vie à son économie, affaiblie par un manque d’investissements étrangers.

Dans sa course technologique, Téhéran multiplie le nombre de centrifugeuses sur ses sites, disperse le pays et continue d’enrichir l’uranium au maximum.

L’Iran a déjà fait l’objet d’un rappel à l’ordre par l’intermédiaire de l’organe de surveillance nucléaire de l’ONU lors de la dernière réunion du Conseil des gouverneurs, en novembre 2022, pour son manque de coopération concernant les lignes d’uranium enrichi découvertes sur 3 sites non déclarés.

Le chef de la CIA, William Burns, a récemment exprimé sa crainte quant à l’avancée fulgurante du programme nucléaire iranien, estimant qu’il ne faudrait que quelques semaines à l’Iran pour réussir à 90%, s’il franchissait cette ligne.

Il y a cependant d’autres étapes à franchir et les États-Unis ne savent pas que le dirigeant idéal de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a pris la résolution de reprendre la militarisation du programme suspendu ou terminé à la fin de 2003, selon lui.

Dans le même temps, Washington est alarmé par l’escalade de la coopération militaire entre l’Iran et la Russie. Téhéran est accusé de fournir des drones utilisés en Ukraine, ce que l’Iran nie.

Pour sa part, Moscou fournira très probablement à l’Iran des équipements militaires complexes, ce qui lui permettra de mieux faire face aux menaces, en particulier d’Israël.

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