Le chef de l’Etat est attendu jeudi à Bergerac (24) chez Eurenco, fleuron de la défense spécialisé dans la fabrication d’explosifs. Plusieurs grands chefs d’armement viendraient aussi.
Le 26 mars, lors de sa dernière escale chez Eurenco, fleuron de l’industrie de défense spécialisé dans la fabrication d’explosifs, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, a été catégorique : Emmanuel Macron viendra aussi. S’il n’avait pas donné de date, cette perspective serait imminente. En effet, selon les données publiées par « La Tribune », le chef de l’Etat doit s’y organiser jeudi. . .
Le 26 mars, lors de sa dernière escale chez Eurenco, fleuron de l’industrie de défense spécialisé dans la fabrication d’explosifs, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, a été catégorique : Emmanuel Macron viendra aussi. Si je n’avais pas donné No Date, cette perspective serait imminente. En effet, selon des informations publiées dans « La Tribune », le chef de l’Etat doit organiser jeudi 11 avril une assemblée sur l’économie de guerre avec certains des poids lourds du secteur commercial de la défense du pays. et technologique. Airbus, Dassault, Safran, Thales. . . Tous les autres seraient réunis au sein d’Eurenco.
Dimanche, de l’Elysée au ministère des Armées, silence radio, alors qu’au Conseil départemental de la Dordogne et au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, la réponse était la même : « On ne sait pas. »Or, selon nos informations, le site d’Eurenco mérite d’être inspecté dans les prochaines heures par des moyens de sécurité, condition nécessaire à toute intervention du chef de l’Etat.
Une chose est sûre : Eurenco illustre en tout point la transition vers une économie de guerre décrétée par Emmanuel Macron en 2022 suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. En effet, alors que l’on s’oppose à cette alternative incohérente de faire « plus et plus vite » en raison des principales limitations, Eurenco va augmenter sa vitesse. Alors que l’usine produit actuellement 500 000 charges utiles modulaires par an, qui servent à propulser des projectiles, l’ouverture d’une troisième ligne en 2026 lui permettra de produire un million d’unités. Elle a également pris la décision de délocaliser son activité de production de poudre à canon. Cette initiative s’accompagnera de l’ouverture d’une nouvelle usine en 2025, avec une production annuelle de 1 200 tonnes.
Cependant, si cette assemblée se confirme, les grands patrons de l’industrie de défense n’auront de cesse d’interroger Emmanuel Macron. Notamment sur le bien-fondé de la loi de programmation militaire (LPM) et de ses 413 milliards d’euros d’investissements. Face à un dérapage des finances publiques, il est temps d’épargner. La LEMP peut-elle être affectée ? A cette question, le 26 mars, dans les locaux d’Eurenco, Sébastien Lecornu a répondu ainsi : « Vous ne pouvez rien demander au monde. On ne peut pas dire que le monde devient de plus en plus dangereux, que le risque terroriste a augmenté. Il n’a pas disparu, que le retour de la fête des grandes puissances est là, qu’il y a des problèmes de prolifération nucléaire, et dire que le réarmement peut attendre. Un message sans équivoque, donc, même s’il a affirmé que le ministère des Armées avait également « lutté contre le gaspillage », c’est-à-dire contre la dépense « d’énergie dans les bâtiments et dans l’exploitation ».
Dans sa déclaration de politique générale, Gabriel Attal s’est également montré très transparent sur la LPM : « Nous tiendrons nos engagements. »Nous sommes le 30 janvier. Depuis, les finances publiques sont passées au rouge.
Cependant, comme les abonnements, ils sont la peinture des 250 journalistes de notre rédaction qui s’engagent à vous fournir chaque jour une information complète, fiable et de qualité.
En acceptant les cookies, vous pourrez accéder gratuitement au contenu et aux fonctionnalités présentés sur notre site.