Emmanuel Macron a donné le coup d’envoi d’un marathon commémorant les 80 ans de la Libération dimanche en Haute-Savoie avec un hommage à la « maison de feu de la Résistance » sur le plateau des Glières, qu’il avait déjà visitée il y a cinq ans.
Le président de la République a rendu hommage à la réminiscence de ce sanctuaire de « 9 000 hectares de France en liberté au creux des cimes », évacué en mars 1944 lors de combats meurtriers avec l’armée allemande et les milices de Vichy, et dont le dernier rescapé, Jean Isaac-Tresca, est mort il y a un an à l’âge de 104 ans. Durant son quinquennat (2007-2012), Nicolas Sarkozy en a fait un lieu de pèlerinage annuel.
« Vivre ou mourir : c’est notre viatique d’hier et de demain, pour que vive la République et vive la France », a déclaré Emmanuel Macron, reprenant la devise des maquisards pour conclure son discours devant la nécropole de Morette. .
Le chef de l’Etat devait également rendre hommage ce dimanche à Izieu, dans l’Ain, aux 44 jeunes juifs détenus, déportés et assassinés à Auschwitz par les nazis, avant de passer à toute une série de commémorations prévues dans les mois à venir. jusqu’à la libération de Strasbourg en novembre.
Dès son arrivée sur le site, accompagné de Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, et de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, le chef de l’Etat a pu échanger avec le personnel du monument et avec 4 anciens jeunes d’Izieu, avec lesquels il est « attentif et attentif », selon nos confrères du Progrès. Avant ce débat, la présence des journalistes se poursuit depuis longtemps en plein air.
En sortant de la Maison d’Izieu, Emmanuel Macron a pris un bain dans le public, s’est prêté au jeu des selfies et s’est prêté au jeu des selfies, notamment avec les jeunes et les adolescents qui ne le lui ont pas demandé. Avant de terminer ce premier niveau en province de cette aventure commémorative qui marquera son année 2024.
Car dans le cadre de l’anniversaire de la Libération, et après la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian tenue le mercredi 21 février et qui a symboliquement marqué le début de cette mémoire itinérante, Emmanuel Macron va multiplier les projets et les voyages.
Après celles de ce week-end, la prochaine est déjà prévue au maquis du Vercors, à Vassieux-en-Vercors, le mardi 16 avril, pour se remémorer les batailles qui s’y sont déroulées.
S’ensuivent des cérémonies similaires à celles du Débarquement, puis de la libération de Paris, et encore de la libération de Strasbourg.