En même temps que les parties au conflit environnemental bloqueront l’agrandissement du parc commercial 40-55, la ville de Trois-Rivières a remporté un prix prestigieux qui souligne ses mérites en matière de développement économique durable.
Ce sont ses efforts pour recycler les sites non aménagés et densifier l’activité commerciale qui ont attiré l’attention au congrès de l’Union des municipalités du Québec.
Le directeur de la branche de développement économique de Trois-Rivières (IDE), Mario De Tilly, avait été appelé à la démission par les écologistes, à la veille de l’obtention de cet honneur. Accusé de déclarations jugées désobligeantes ces derniers jours.
Ce prix l’a doublement renforcé lorsqu’il s’agit de guider le progrès économique de la Ville et dans sa résolution de ne pas s’en tenir à la protection de l’environnement. « Nous savions que pour éviter l’expansion urbaine, la chose la plus productive qui existait était d’utiliser le patrimoine déjà construit. C’était à la fine pointe de la technologie et c’est la première fois que quelqu’un fait cela au Canada », a déclaré Mario De Tilly.
Pour le maire de Trois-Rivières, cette popularité sera un argument en faveur de l’agrandissement limité du parc 40-55 pour assurer la couverture des milieux humides.
« Lorsque nous proposons une allocation pour un parc commercial ou une extension de celui-ci à l’intérieur du périmètre [de la ville], c’est la démonstration que nous sommes là dans notre progression », a plaidé Jean Lamarche.
Un conseiller opposé à l’élargissement estime que les deux n’ont rien à voir avec cela. « Le nouveau Carrefour 40-55 est absolument un autre enjeu, qui est la progression d’un parc commercial sur une zone humide », a déclaré Luc Tremblay.
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