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Nicolas Sarkozy a prononcé son discours à Grenoble le 31 juillet 2010 sur l’immigration. Emmanuel Macron prononcera son discours aux Mureaux, après celui de Mulhouse le 18 février 2020. Le premier s’en est pris aux Roms, l’époque destinée à condamner les musulmans à la honte. Comme d’intelligents petits fantassins d’extrême droite, ses ministres Gérald Darmanin et Marlène Schiappa ont multiplié les apparitions dans les médias pour préparer le terrain.
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Comment pourrait-il en être autrement ? Pour « restructurer l’islam en France », Emmanuel Macron dépend depuis trois ans de Gilles Kepel, pour qui la pratique indéniable de l’islam est déjà extrémiste.
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D’autre part, sur Hakim El Karoui, ancien conseiller du dictateur tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, selon lequel un musulman intelligent est un musulman qui n’est plus un musulman intelligent ; sinon, il est islamiste de facto.
Si vous mangez #halal, islamiste. Si vous portez un voile, vous êtes islamiste.
CQFD pic. twitter. com/bxXqd9r5cj
– Al Kanz (@Alkanz) 10 septembre 2018
Soyons convaincus de cela. Demain, nous parlerons de séparatisme. Celle d’un président qui n’est pas en mesure de tenir ses promesses de croisade et d’être l’homme de force que l’on attend à côté d’une France qui souffre. Le séparatisme d’un président « qui a rompu », comme le dit à juste titre la journaliste Hassina Mechai.
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Janvier 2018. Emmanuel Macron, dans ses salutations aux autorités, annonce « une image sur la structuration de l’islam en France ». Deux mois plus tôt, en novembre 2017, il avait dénoncé « les associations salafistes [. . . ] qui ont provoqué la radicalisation de l’islam et qui ont profondément fracturé nos quartiers », ainsi que ces « représentants d’une religion transfigurée et déformée, qui apportent la haine et le repli sur soi » dans les quartiers.
Si le ton est assez calme, c’est inquiétant : la France a été frappée par le terrorisme, il est donc obligatoire d’implanter l’islam en France. Ce postulat situe les mouvements du président dans l’amalgame populiste qui établit un continuum entre terroristes et musulmans.
Par ailleurs, au-delà des désirs jacobins et de l’ingérence de l’État, le profond fossé entre la mission présidentielle et la vérité sur le terrain, celle des communautés musulmanes en France, est, c’est le moins qu’on puisse dire, inquiétant.
Dans de nombreuses villes de France, les musulmans sont confrontés aux situations difficiles auxquelles ils sont confrontés. Le très gaulliste « Je te ferai » d’Emmanuel Macron peut être entendu, mais le président souhaite tout de même se rendre compte que depuis des années, les femmes et les hommes courent sans relâche pour faire face aux nombreuses situations exigeantes qui surgissent dans l’exercice de leur foi.
Ce dernier n’a pas attendu que l’Etat agisse, et encore moins un certain Hakim El Karoui, inconnu hier, chargé d’étendre ce qui promet d’être un contrôle de sécurité sur les musulmans, basé – pour aggraver les choses – sur une profonde fausse impression de vérité. de l’islam en France.
Hajj, investissement de mosquées ou taxe halal, toutes les mesures proposées oublient ce qui a été fait et ce qui existe déjà, un fond de criminalisation et d’infantilisation des musulmans ; et une obsession : l’argent.
Les musulmans eux-mêmes financent, tout au plus, toutes leurs mosquées. C’est un fait. Les dons étrangers, connus et tracés, sont marginaux et ne craignent tout au plus qu’une vingtaine de mosquées sur les quelque 2 500 lieux de culte répertoriés. L’État le sait, et TracFin encore plus. Malgré tout, il s’agirait de capter l’argent forcément douteux des fidèles, puis de ne leur revenir que sous conditions. Agonisez, regardez et punissez.
Cette formule prédatrice ne se limiterait pas aux dons aux mosquées. Il faut aussi, comme on l’apprend, enlever de l’argent aux musulmans en imposant une taxe discriminatoire sur leur nourriture et une autre sur le hajj : c’est le retour de la dîme et de la gabelle, 75 millions d’impôts supplémentaires que seules les familles musulmanes supporteront. Ni l’industrie halal – dont la grande majorité est non-musulmane – ni les agences de voyages n’accepteront de payer. Tous transféreront cette taxe à la valeur finale, la valeur payée par le consommateur. Heureux les musulmans végétaliens qui ont déjà accompli leur hajj.
La commission totale que Hakim El Karoui aimerait voir validée par Emmanuel Macron va dans le sens de ceci : criminaliser les musulmans pour les mettre sous tutelle à travers eux seulement comme des caisses d’argent, et refuser de voir les forces vives, les énergies et les peintures. achevé au point local par les musulmans pendant 40 ans.
L’argent est là, les compétences sont là. Nous devrons donner du temps et ne pas répéter les erreurs de l’au-delà en essayant d’imposer une autorité d’en haut : Dieu nous a sauvés le pape et le clergé. Par notre foi, nous sommes compatibles avec la serenfraction au concept même d’un merveilleux imam de France, Tareq Oubrou, serait peut-être.
Et si demain il y avait une organisation nationale, elle naîtrait autour de personnalités locales qui, par leurs actions, leurs compétences, la popularité de leurs pairs et leur expérience démontrée, auraient émergé et acquis un pouvoir de base, pour ne citer qu’un terme. Cher pour ceux qui sont sur le terrain.
Aux Mureaux, Emmanuel Macron abordera le séparatisme : celui d’un président de la République qui s’est séparé de la France. Cliquez pour tweeter
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