Royaume-Uni : Dissensions internes au Congrès conservateur

Avec notre correspondante à Londres, Emeline Vin

L’an dernier, Liz Truss a dirigé le Parti conservateur. Un an plus tard, il a été relégué à une table ronde en marge du congrès, qui a débuté le dimanche 30 septembre à Manchester et a duré jusqu’à mercredi. L’ancienne locataire de Downing Street en a profité pour critiquer la stratégie économique de son successeur devant une salle blindée.

Tom Riley, un jeune membre, n’est pas surpris. Au congrès, vous voyez des cadres de parti, des lobbyistes, mais surtout des membres du parti. Et ce sont eux qui ont élu Liz Truss par une énorme majorité l’année dernière. Donc, inévitablement, ces concepts et ceux qui les annoncent sont très populaires auprès de la base », a-t-il déclaré.

Au micro, tout le monde est poli et parle d’unité. Même Christine, pour qui les autres factions du parti permettent le débat. « Aucun parti n’a jamais été uni à cent pour cent. Regardez les travaillistes, les Libéraux-Démocrates ont aussi des dissidents !Mais quand il s’agit de combattre, nous savons comment resserrer les rangs ! »Elle insiste

Mais lors du dernier congrès avant les prochaines élections générales, qui se tiendront au plus tard à la fin janvier 2025, les conservateurs sont dans les sondages et veulent faire preuve de solidité, d’élan et d’unité. Donc, inévitablement, dans les couloirs, les militants parlent de division.

Pour Jill Delatt, militante depuis des décennies, il est obligatoire de s’unir derrière le leader. Acceptons Rishi comme vrai Sunak. Me il aurait imaginé qu’il serait plus courageux, oui, mais je pense qu’il se libère de ses collègues moins ambitieux. J’espère qu’il maintiendra le cap.  » Rishi Sunak dirigera la convention mercredi, que de nombreux militants considèrent comme abandonnée cette année.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *