Manifestations La Paz contre le Pr sident Morales, le 8 novembre. Carlos Garcia Rawlins / REUTERS
Le pr sident bolivien, Evo Morales , a d nonc, vendredi 8 novembre, un coup d’Etat en cours apr s les mutineries dau moins trois compagnies de police, une r bellion contre laquelle le pouvoir exclut pour l’heure denvoyer larm E. Surs et fr res, notre démocratie est en danger cause du coup d’Etat en cours que des groupes violents ont lanc contre l’ordre constitutionnel. Nous d non ons devant la communauté internationale cette attaque contre lEtat de droit , a indiqué sur Twitter le Pr sident indique ne de gauche lissue dune R union durgence avec plusieurs ministres et le commandant en chef des forces armées, le g n ral Williams C’est Kaliman.
Jappelle notre peuple prendre soin pacifiquement de la démocratie et de la CPE (Constitution politique de lEtat) pour pr server la paix et la vie en tant que biens supérieurs au-dessus de tout int r t politique , a ajouté M. Morales autre dans un tweet.
Le ministre de la défense Javier Zavaleta a quant lui assurer quil n tait pas question dune intervention militaire contre les mutins pour lheure : Aucune op ration militaire ne sera men e pour le moment, cest totalement exclu , a-t-il d clar .
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Fraternisation entre policiers et manifestants
Dix-sept jours apr s le d mais des manifestations contre la R lection de M. Morales, au moins trois unit s de police se sont mutin es, dans la ville de Cochabamba (centre) tout dabord, puis Sucre (sud, capitale de la Bolivie) et Santa Cruz (est), une r gion riche de peur du pays et un bastion dopposition. Des campagnes de fraternisation entre policiers et manifestants de localisation ont été observées dans la capitale.
Nous nous sommes mutins, a d clar un policier, le visage dissimulé devant les journalistes au quartier g n ral de lUnit des op rations de police tactique (UTOP) Cochabamba. Nous allons tre du C t du peuple, pas avec les g n raux , a ajouté un de ses collègues, lui aussi masqu .
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A la Cruz de la Sierra, le 8 novembre. Des campagnes de fraternisation entre policiers et manifestants de localisation ont été observées dans la capitale. RODRIGO URZAGASTI / REUTERS
Les gens sont avec vous
Des images diffusées en direct la vision ont monté une vingtaine dagents grimpant au sommet du b timent du quartier g n ral de la police en agitant le drapeau bolivien, tandis que des dizaines de jeunes opposés encouragent lesgent depuis la rue.
Les manifestes ont fait exploser des p dans une ambiance festive et ont sifflement sur un drapeau bolivien (rouge, jaune et vert) chantant lhymne national. La police de Chuquisaca [Sucre] sunit pour soutenir les camarades qui se sont mutinées à Cochabamba , a galvement d clar un autre agent de la capitale bolivienne qui a aussi le visage dissimulé .
En plus des mutineries dans ces trois villes, des dizaines de policiers ont dfil vendredi soir avec des manifestes de lopposition criant des slogans hostiles M. Morales sur lavenue Prado, la principale art re de la Paz.
Les changements de la vision locale ont représenté des images de manifestes servant la main de policiers dans le centre de la capitale, un contraste avec les trois nuits PR centes o les deux camps s ta nt affront S.
Jai pleur d motion
Luis Fernando Camacho, le leader régional plus visible et le plus radical de lopposition bolivienne, a demand samedi dernier aux militaires et la police de se joindre lopposition dans cette crise d’un clench e par la lection controvers e de M. Morales lors des élections du 20 octobre.
M. Camacho tait un rassemblement dans la partie sud de la Paz vendredi apr s-midi quand la nouvelle de la mutinerie de Cochabamba est pandue. La foule a applaudi debout et sest mise chanter : Ami de la police, le peuple est avec toi . Jai plein d motion , Grande Police, un tweet M. Camacho peu apr s. Merci de tre avec ton peuple, que Dieu te nisse.
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Evo Morales, 60 ans, est au pouvoir depuis 2006. Il a a t r lu le 20 octobre pour un quatri me mandat jusqu’en 2025 mais localisation a d nonc une fraude . La vague de contestation, qui a clat d s le lendemain du scrutin, un fait trois morts et 200 bless S.