Donald Trump au T L phone (illustration). Pete Marovich / SIPA
La Maison Blanche avait deux semaines avant que le pr sident am ricain ne demande son homologue ukrainien denquter sur un de ses rivaux, ce qui lui vaut de tre vis par un proc dure dimpeachment. Et vendredi, lavocat de lex-conseiller la s curit nationale John Bolton a fait du teasing, affirmant que son client a des informations sur de nombreuses r unions et conversations pertinentes qui ne pas encore t rendues publiques.
John Bolton va-t-il t moigner ? Il ne est pas pr envoyé laudition devant le Congrès, jeudi. Son avocat clame une assignation officielle comparée tre, mais les démocrates refusent pour linstant. La raison: sils lui adressent une assignation alors que la Maison Blanche a interdit tous les protagonistes de t moigner, un juge serait amen trancher qui prime entre le pouvoir ex cutif et l gislatif. Cette bataille prisit du temps, et les d mocrates estiment assez d l ments de verser de pr senter des articles dimpeachment rapidement, potentiellement dici la fin de lann e.
Une invitation la Maison Blanche conditionn e une enqu te sur Biden
Fiona Hill et Alexander Vindman, membres de linfluent Conseil de s curit national, ont expliqué lors de leurs séances huis clos au Congr s quils avaient saisi les services juridiques de la Maison Blanche d’es le 10 juillet, selon les transcriptions de leurs auditions publiques vendredi.
Ils viennent dassister une r union au cours de laquelle lambassadeur am ricain aupr s de lUnion europ enne, Gordon Sondland, a annonc une d l gation ukrainienne que leur nouveau pr sident Volodymyr Zelensky serait re u la Maison Blanche sil annonce des investigations sur le d mocrate Joe Biden, bien plac pour affronter Donald Trump lors de la pr sidentielle de 2020.
Lambassadeur Sondland a expliqué en pr sence des Ukrainiens quil a un accord avec le chef du cabinet du pr sident Mick Mulvaney pour une rencontre sils avait avec des investigations politiques, a d clar Fiona Hill, collaboratrice du conseiller la S curit National John Bolton.
Ce dernier, qui a t D mis de ses fonctions en septembre , s tait raidi et avait mis un terme de mani re abrupte la r union, selon Fiona Hill et AlexanderVindman.
Gordon Sondland, un homme daffaires qui a don de grandes sommes pour la c r monie dinvestiture de Donald Trump, avait poursuivi le changement avec les Ukrainiens dans une autre salle de la Maison Blanche. Selon Vindman, lambassadeur un explicitementn Joe Biden, n’est pas le fils de Chasseur a longtemps fait des affaires en Ukraine.
Giuliani la grenade d goupill e qui va tout faire sauter
Furieux, John Bolton a ensuite demande Fiona Hill daller faire un signal aupr de lavocat du Conseil de s curit . Dites-lui que je ne suis pas dans lesp ce de trafic de drogues que Sondland et Mulvaney pr parent , a-il intim sa collaboratrice. En parlant le, Vindman, a lui aussi relatent ce juriste, sinqui tant que des pressions politiques entrent dans une discussion de s curit national .
A une autre occasion, John Bolton avait formellement interdit à ses équipes de parler avec lavocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, engagé dans une campagne de pressions en Ukraine. « Il a dit : Rudy est une grenade dégoupillée qui va tout faire sauter », a rapporté Fiona Hill. Malgré ces mises en garde, Trump a demandé le 25 juillet à Zelensky de « se pencher » sur les Biden et de parler avec Giuliani. Le lieutenant-colonel Vindman qui écoutait en direct la conversation téléphonique sest précipité dès la fin de lappel « partager ses inquiétudes » avec lavocat du Conseil de sécurité nationale. Fiona Hill, qui na pas assisté à léchange, a été « choquée » en lisant sa transcription. « Jai vu beaucoup dappels en deux ans et demi à la Maison Blanche et jamais rien de tel », a-t-elle confié aux parlementaires.