A remplacement des deux immeubles inondr s de la rue dAubagne, le 5 novembre. CHRISTOPHE SIMON / AFP
Ni oubli, ni pardon: un an apr s leffondrement dimmeubles v tusses dans le centre populaire de Marseille, qui a fait huit morts, des milliers d’habitants de la ville Pho enne ont manifest , samedi 9 novembre, en soutien aux familles des victimes et pour crieur leur col re.
Gaudin assassin, On noublie pas, on ne pardonne pas : tout au long du port ge, descendant du centre-ville vers la mairie, situé sur le Vieux-Port, derri re une banderole port e par des proches des personnes tu es dans la catastrophe le 5 novembre 2018, les manifestes ont repris de nombreux slogans d j entonn s dans les rassemblements qui ont suivi le drame il y a un an.
A lapproche de lh tel de ville, lambiance de la manifestation est tendue, a Constance lAgence France-Presse (AFP). En fin de journée, la police a fait tat de dix interpellations, et a d plor un policier bless par un projectile la gorge , a ajoute une source policière.
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Beaucoup de petites maisons de carton sur la T te, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP). La manifestation a rassemblé jusqu’à 20 000 personnes selon les organisateurs, et 6 700 selon la police.
Le pays na pas r gl son problème me du mal-logement , a d clar la presse le d put de la France insoumise (LFI) de Marseille Jean-Luc m lenchon avant le d part du cort ge, d plorant une incurie locale. Lautres lus ou personalit s politiques locales, comme le chef de file de lopposition socialiste la mairie, Beno t Payan, le conseiller municipal du Parti communiste Jean-Marc Coppola, ou le candidat Europe cologie les verts aux municipales de mars 2020 S bastien Barles, ont galamment pris part la manifestation.
Il y a un an et j , j tais venu la premi re marche de la col re [contre lhabitat indigne], et un fait vraiment mal de se rendre compte quen un an, pas grand-choisi na chang, a d plor auprès de lAFP Fay al Oubada, 45 ans, venue manifeste avec sa femme et ses deux filles.
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