AFP, publié le vendredi 08 novembre 2019 16h55
Les SDHI-SdHI (succinate d shydrog nase) sont en utilisation pour d truire les moisissures qui se d veloppent sur les c r ales ou les fruits, en en une bande de la dite cl de la respiration des champignons. Ils sont aussi utilisés sur les pelouses de terrains de sport ou de golf.
Mais dans une tude publiée jeudi dans la revue am ricaine Plos-One, une quipe de chercheurs fran ais met en évidence que le processus respiratoire de cellules humaines, d’abeilles et de vers de terre affecte en culture par ces SDHI.
Ces chercheurs avaient d j lanc en avril 2018 un appel met en garde contre les SDHI, mais tude « fournit des donn es insuffisantes et montre que ces produits n’ont aucune sp cificit « , affectant des organismes au-del des seuls Champions vis s, et clar l’AFP Pierre Rustin, directeur de recherche m rite au CNRS et premier auteur de la tude.
De son C t, l’ONG g n rations futures, tr s engage dans la lutte contre les pesticides, a pr envoyé vendredi les premiers ministres R résultats d’une analyse partir de Don es de la pression des fraudes (DGCCRF) montrant que 7,34% des r Sadus de pesticides retrouvés dans les aliments v G taux en France en 2017 tait des SDHI.
Entre ces résultats et l’on tude, « g n rations Futures demande l’application du principe de pr caution et donc le retrait des autorisations de mise sur le marché des produits contenant des substances actives de la famille des SDHI », selon Fran ois Veillerette, directeur de l’ONG.
L’agence de s curit sanitaire (Anses), qui a estimé en janvier qu’aucune alerte sanitaire n’était justifiée, a souligné vendredi « ses travaux concernant les effets potentiels de ces substances sur la santé en conditions d’exposition » et avoir « exigent l’Inserm de prendre en compte les don es de cette publication, ainsi que d’autres publications ».