La cote américaine est attendue au plus haut historique ce lundi, toujours par les espoirs commerciaux. Le DJIA et le S
Les marchés débutent la semaine assez nettement dans le vert ce lundi, soutenus essentiellement, et pour la énième fois, par les espoirs commerciaux. Ainsi, les opérateurs misent toujours su la mise en forme et la signature d’un accord commercial partiel à court terme. Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping seraient en contact continu de différentes manières, a affirmé ce lundi le ministère chinois aux Affaires étrangères, questionné sur la rencontre potentielle entre les deux dirigeants pour la signature de l’accord partiel entre les Etats-Unis et la Chine. Trump laissait entendre en fin de semaine dernière que les négociations se déroulaient bien, espérant une signature aux USA une fois le ‘deal’ finalisé. Les autorités chinoises ont quant à elles qualifié de pure spéculation l’hypothèse d’un meeting à Macao. « En ce qui concerne une rencontre entre les dirigeants de Chine et des Etats-Unis, ce que je peux dire c’est que le président Xi Jinping et le président Trump ont maintenu un contact continu via différents moyens », a simplement affirmé le porte-parole du ministère chinois aux Affaires étrangères, Geng Shuang, cité notamment par Reuters.
Washington et Pékin entendent toujours sceller la ‘phase 1’ de leur accord dans les prochaines semaines, mais il reste du pain sur la planche et les opérateurs sont habitués à vivre désormais au gré des rebondissements parfois brutaux de ces négociations commerciales. Un représentant chinois s’était déjà montré optimiste en fin de semaine dernière concernant les chances d’un accord de ‘phase 1’ en novembre, malgré l’annulation du sommet chilien du forum de Coopération Asie-Pacifique (APEC) où Donald Trump et Xi Jinping devaient se retrouver pour éventuellement signer le ‘deal’ enfin mis en forme. Rappelons que le président chilien Sebastian Pinera a annoncé la suspension de la tenue de ce sommet de l’APEC, suite aux mouvements locaux de contestation. Réagissant à cette annulation impromptue, la Maison blanche a déclaré que les USA espéraient toujours finaliser la fameuse phase 1 « dans les mêmes délais ».
Trump assurait la semaine dernière que le lieu où serait annoncé l’accord commercial partiel va être sous peu. « La Chine et les Etats-Unis travaillent à la sélection d’un nouveau site pour la signature de la Phase un de l’accord Commercial, environ 60% de l’accord total, après l’annulation de l’APEC du Chili du fait de circonstances inconnues. Le nouveau lieu sérums annoncé sous peu. Le Président Xi et le Président Trump procéderont à la signature !
Dans l’actualité économique outre-Atlantique ce lundi, en dehors des ventes automobiles, les opérateurs opérateurs avec attention à 16 heures les chiffres des commandes industrielles du mois de septembre 2019 (consensus -0,5% en comparaison du mois antérieur).
Les résultats financiers trimestriels d’entreprises cotées sont encore assez nombreux ce jour. Sysco, Sprint, Gannett ou PG
Globalement, l’indice PMI final pour l’industrie manufacturière de la zone euro se redresse donc de 45,7 en septembre à 45,9 (estimation flash de 45,7). IHS Markit relève de nouveaux replis de la production, des nouvelles commandes et de l’activité achats. L’emploi enregistre pour sa part son plus fort recul depuis le début de l’année 2013. L’indice PMI s’établit à un creux de sept ans. La conjoncture s’est en effet de nouveau détériorée dans le secteur manufacturier de la zone euro en octobre, comme en témoigne cet indicateur très inférieur à la barre fatidique des 50. Il s’agit de la deuxième plus forte contraction du secteur depuis sept ans.
Les valeurs
Berkshire Hathaway, holding d’investissement de l’oracle d’Omaha Warren Buffett, a annoncé samedi des comptes supérieurs aux attentes de marché. Ainsi, le profit opérationnel de la firme du Nebraska a progressé plus que prévu, malgré les tensions commerciales sino-américaines. Le profit opérationnel du troisième trimestre a grimpé de 14% à 7,86 milliards de dollars, environ 4.816$ par titre de catégorie A, contre 6,88 milliards de dollars un an plus tôt. Le consensus était voisin de 4.405$. Le bénéfice net a en revanche décliné de 11% à 16,5 milliards de dollars, contre 18,5 milliards un an avant. Ce repli du résultat net reflète de moindres gains sur les investissements. La croissance de plusieurs activités a compensé l’impact de la guerre commerciale. Le niveau de trésorerie à fin septembre a dépassé quant à lui les 128 milliards de dollars, un record pour le groupe de Buffett, malgré 700 M$ de rachats d’actions opérés durant le trimestre.
Wright Medical, l’équipementier médical américain, flambée de plus de 31% en pré-séance à Wall Street, s’ajustant sur le prix de l’OPA de Stryker. Le montant de l’opération est donc d’environ 4 milliards de dollars en espèces (5,4 milliards de dollars de dette comprise). L’offre est libérée à 30,75$ par titre Wright Medical, ce qui reflète un prime de 39,7% sur les cours de clôture de vendredi. La finalisation de cette transaction hne attendue au deuxième semestre 2020.
Under Armour décroche à Wall Street, le groupe ayant indiqué faire l’objet d’une enquête de la SEC, gendarme financier américain, sur ses pratiques comptables aux USA. La firme a commencé à répondre aux demandes de l’autorité de marché il y a plus de deux ans. Under Armour se dit convaincu que ses pratiques comptables étaient appropriées. Le groupe de Baltimore avait fait part le mois dernier du départ attendu de son directeur général et fondateur, Kevin Plank. Il sera remplacé par l’actuel COO, Patrik Frisk. Le groupe annonçait par ailleurs ce jour ses comptes du troisième trimestre, affichant sur la période un profit en croissance de 36% à 102 millions de dollars, 23 cents par titre, pour des ventes en retrait de 1% à 1,43 milliard. Le consensus de bpa était de 18 cents. Under Armour a pour finir abaissé sa guidance annuelle, tablant sur une croissance de 2% seulement, contre 3-4% auparavant.
McDonald’s se sépare de son patron Steve Easterbrook. Le leader américain de la restauration rapide lui reproche d’avoir entretenu une liaison avec un membre du personnel, ce que le conseil d’administration considère comme une « violation de la politique de l’entreprise ». Le CA de McDonald’s estime que Steve Easterbrook a fait une « erreur de jugement en engageant cette relation », peut-on lire dans un communiqué de McDonald’s. Steve Easterbrook a également renoncé à son siège au conseil d’administration de la société. Le directeur général sera remplacé avec effet immédiat par Chris Kempczinski, qui était jusqu’à présent responsable des activités du groupe aux Etats-Unis.
Ferrari prend 7% avant bourse à Wall Street ce lundi et grimpe à Milan, au plus haut historique en bourse. La marque italienne au cheval cabré vient en effet de relancer ses prévisions financières annuelles, après avoir affiché sur la période close des ventes solides, soutenues par la Portofino et la 812 Superfast. Sur le troisième trimestre, le groupe de Maranello a affiché des livraisons en croissance de 9,4% à 2,474 unités, pour un Ebitda ajusté en augmentation de 11% à 311 millions d’euros – en ligne avec les attentes du consensus. L’EBITDA annuel est de 1,27 milliard d’euros, contre une orientation allant de 1,2 à 1,25 milliard d’euros.
Sprint a révélé des pertes supérieures aux attentes et ratèle consensus de revenus. L’opérateur télécom américain, don’t la fusion est en cours avec T-Mobile US Inc., a affiché sur le trimestre clos fin septembre une perte nette de 274 millions de dollars soit 7 cents par titre, contre 196 millions de bénéfices un avant. Le consensus était de -2 cents par titre. Les revenus ont été corrigés quant à eux de 8% à 7,8 milliards de dollars, conrte 8,2 Mds$ de consensus.
Sysco, le groupe alimentaire américain, a annoncé pour le trimestre clos fin septembre 2019 des revenus en croissance de 1% à 15,3 milliards de dollars, pour une marge brute en hausse de 1% à 2,9 Mds$. Le bénéfice opérationnel a augmenté de 7% à 742 millions de dollars. Le bpa ajusté trimestriel a grimpé de 8 cents, à 0,98$.
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