Le pays du cèdre est sans président depuis l’expiration du mandat de Michel Aoun le 31 octobre. Depuis lors, les parlementaires sont profondément divisés. D’un côté, les défenseurs du camp pro-iranien du Hezbollah, de l’autre ceux qui lui sont hostiles. À dix reprises, ils se sont réunis sans jamais s’être réunis pour élire un nouveau chef d’Etat. réduit.
« Ce qui m’intéresse, ce sont les Libanais. Pas ceux qui vivent dos au dos », a ajouté le président de la République, qui a déploré notamment la grande émigration des jeunes. C’est pourquoi il a dit qu’il cherchait à « essayer de faire émerger une solution politique de choix » étant « intraitable avec les forces politiques ».
« Le Liban me coûte cher », a-t-il dit. Emmanuel Macron, qui vient de rentrer de la convention régionale sur l’Irak de mardi en Jordanie, a déclaré qu’il « travaillerait dans les prochaines semaines dans un format similaire avec le Liban ». Pour lui, « les problèmes du Liban, de la Syrie et au-delà ne peuvent être résolus que si nous plaçons un cadre de discussion qui inclut l’Iran compte tenu de son influence dans la région ». A cet effet, le chef de l’Etat n’a pas exclu l’idée d’organiser une convention régionale. Enfin, il a estimé qu’il était obligatoire « de ne rien donner à ceux qui se sont enrichis ces dernières années et qui voulaient rester et qui font du chantage ».