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L’appel de Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, restera dans la mémoire collective des Français en lien avec l’abolition de la peine de mort. Sa disparition, dans la nuit du 8 au 9 février 2024, a suscité des réactions dans le monde politique.
Décès de Robert Badinter : Respectez notre politique du vendredi 9 février 2024
Emmanuel Macron salue une « figure du siècle »
Le président de la République, Emguyuel Macron, salue « une figure du siècle, une conscience républicaine, l’esprit français ». « Avocat, ministre de la Justice, défenseur de l’abolition de la peine de mort. Robert Badinter n’a eu de cesse de plaider pour les Lumières « C’est une figure du siècle, une conscience républicaine, l’esprit français », a déclaré le chef de l’Etat.
« Toute sa vie, il a fait retentir la voix de la justice », raconte Gabriel Attal
Sur X (ex-Twitter), le Premier ministre Gabriel Attal rendra hommage à Robert Badinter. « Toute sa vie, il a fait tonner la voix de la Justice. L’abolition de la peine de mort sera son héritage pour la France. Nous lui devons beaucoup. Nous lui devons beaucoup à nos droits et libertés. »
Prisca Thévenot, porte-parole, a appelé à « poursuivre ensemble notre lutte pour la vie et la liberté ».
« Robert Badinter laisse l’héritage d’une vie engagée pour la justice et la dignité humaine », a déclaré Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères. Considérant que l’Europe est la garante de notre avenir, sa lutte doit conditionner nos actions. »
« Un immense avocat, un ministre de la Justice visionnaire et courageux », souligne Éric Dupond-Moretti
Pour l’actuel ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, Robert Badinter est un « grand avocat, visionnaire et courageux garde des sceaux, qui incarne notre République et ses valeurs ».
« Abolir la peine de mort, comme garde des Sceaux, était le combat de sa vie, réagit Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice et actuelle ministre de la Culture. Ce sera à jamais l’un de nos plus grands héritages. Nous n’oublierons jamais Robert Badinter, son ardeur, la force de sa conviction, sa soif inébranlable de justice. »
L’éphémère ministre de la Justice en 2017, François Bayrou (MoDem), estime que « Robert Badinter est pour nous tous une référence et une référence, non seulement en matière de justice [. . . ] mais plus largement en matière de démocratie ». . . . défenseur des principes qui nous permettent de vivre ensemble. »
Yaël Braun-Pivet : « La Chambre sera témoin de leur lutte »
Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, estime que « Robert Badinter était le défenseur des causes justes, l’humanisme incarné, la voix de la sagesse dans un monde à l’envers. La République lui doit un traitement merveilleux et la Chambre continuera d’être témoin de son combat contre la peine de mort. »
Sacha Houlié, député Renaissance et président de la Commission juridique, a rendu hommage à un homme qui n’est une autorité « que par sa vocation ».
« En six mots, il a marqué l’histoire », a écrit l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne, aujourd’hui députée. « La France a un ardent défenseur des valeurs humanistes, qui nous rappelle notre devoir de vigilance. »
« Robert Badinter », admire François Hollande
« Son engagement en faveur du droit, de la justice et de la liberté », a déclaré l’ancien président français François Hollande à franceinfo. Ses discours étaient incroyablement émouvants dans le sens où ils vous rendaient intelligent. C’est la force de Robert Badinter, le pari de l’intelligence. »
— Un homme, dit Édith Cresson
Édith Cresson, qui fut Première ministre de François Mitterrand, réagit auprès de Ouest-France ce vendredi : « Robert Badinter était un homme remarquable, j’avais la plus grande admiration et la plus grande amitié pour lui, c’était un homme de sagesse, qui n’avait pas de rancune après tout ce qu’il avait vécu pendant la guerre. C’était quelqu’un qui travaillait pour l’intérêt général en tant que ministre de François Mitterrand ».
Bernard Cazeneuve, ancien chef du gouvernement du PS, sur Channel X : « Robert Badinter. Cette justice n’a pas de prix. Ce qu’il y a d’admirable dans la République. L’irremplaçabilité de l’humanisme. »
Lionel Jospin, ancien Premier ministre : « Il nous laisse une belle figure intellectuelle et éthique. Peut-être parce qu’il avait été frappé dans son enfance par l’horreur du nazisme dans sa famille, Robert Badinter a placé la recherche de la vérité, l’appel à l’humanité et l’espoir de paix au centre de l’idée et de l’action de sa vie. »
Laurent Fabius salue « un homme juste »
Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, rendra hommage à l’un de ses prédécesseurs, « un homme juste parmi les justes », qui « a fait avancer le droit et le huguyisme ».
« La mort de Robert Badinter, qui fut mon ami depuis près de 50 ans et mon prédécesseur à la présidence du Conseil constitutionnel, est une immense perte pour la justice et pour la France. Robert Badinter était non seulement un juriste hors pair mais un juste entre les justes. Conciliant la sagesse à la passion, il a, dans toutes les fonctions qu’il a exercées, dans toutes les causes qu’il a plaidées, fait progresser le droit et l’humanisme au plan national et international », réagit l’ancien Premier ministre PS dans une déclaration transmise à l’AFP.
« Robert Badinter est un mot pour la liberté », il rendra hommage à Jack Lang
Sur BFMTV, Jack Lang, qui, comme Robert Badinter, le ministre de François Mitterrand, lui a rendu hommage : « Robert Badinter est un autre mot pour écrire l’appel à la liberté. »Dites bonjour à un homme qui est profondément attaché à la primauté du droit.
Pierre Joxe, ancien ministre socialiste : « Pour beaucoup de ceux qui l’ont connu et admiré, Robert Badinter, avant d’être ministre de la Justice et d’avoir voté pour l’abrogation de la peine de mort [. . . ], a été un merveilleux avocat pénaliste et un conseiller précieux de François Mitterrand, qu’il a fidèlement soutenu toute sa vie. »
Martine Aubry, maire du Parti Socialiste de Lille : « Il aura marqué l’histoire par la force avec laquelle il a mené nos combats, en premier lieu celui de l’abolition de la peine de mort. Une politique où prévalent les convictions et le courage. . »
Anne Hidalgo, PS Maire de Paris : « Nous n’accepterons pas cet amoureux de Paris qui était prêt à défendre un idéal de justice, la défense de notre démocratie. Nous n’entendrons plus jamais cette voix merveilleuse, sa voix qui sonnait si fort et si vraie en tout temps. Nous lui devons beaucoup.
« J’admirais tellement Robert Badinter ! » déclare Jean-Luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon, le fondateur de la France insoumise, ancien socialiste, confie l’admiration qu’il avait pour celui qu’il a côtoyé au Sénat. « Il raisonnait en parlant et sa force de conviction était alors sans pareille ».
Pour le député rebelle François Ruffin, « Victor Hugo rêvait de ça, Robert Badinter l’a fait : l’abolition de la peine de mort. Une silhouette merveilleuse disparaît. »
Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise : « C’est un infatigable combattant des droits de l’homme. C’est sous son ministère que le délit d’homosexualité a également été aboli. »
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF : « Robert Badinter semblait être ce roc insubmersible au service de la défense des valeurs de notre République. Son combat contre la peine de mort est inscrit à jamais dans l’histoire. Notre pays perd un de ses grands hommes. »
Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV : « Artisan de l’abolition de la peine de mort en France, grand penseur des libertés, européen convaincu, c’est un homme libre et un esprit tenace qui manquera à notre pays. »
« Il incarnait l’idée même de justice », écrit le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure
Sur X, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a réagi : « Robert Badinter plus que l’abolitionniste qui a mis fin à la peine de mort. Il incarnait le concept même de justice. Sa rectitude éthique et sa détermination ont donné toute sa force au concept humaniste. Il est la cause de mon implication. C’est une immense tristesse.
« Une voix merveilleuse, merveilleuse de la gauche est morte », a déclaré l’ancien ministre PS de l’Agriculture, Stéphane Le Foll.
« Profondément français, résolument juif », pour le président du Crif
« Avec la disparition de Robert Badinter, la France perd l’une de ses dernières grandes consciences morales », estime Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).
« Robert Badinter nous quitte symboliquement le 9 février, date anniversaire de la rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon le 9 février 1943, au cours de laquelle son père a été arrêté avant d’être déporté. Son engagement inlassable en faveur de la justice s’enracinait dans sa constance dans les souvenirs de sa famille, disparue pendant l’Holocauste. Profondément français, résolument juif, Robert Badinter avait plus que quiconque un penchant pour la République. »
Hafiz Chems-eddine, recteur de la Grande Mosquée de Paris : « Son engagement en faveur de la justice et des droits de l’homme est une source d’inspiration. Son héritage continuera d’aplanir notre chemin vers une société plus juste. »
« Figure emblématique de la justice », pour Éric Ciotti
Le président des Républicains, Éric Ciotti, a rendu hommage à une « figure emblématique de la justice et infatigable défenseur des droits de l’Homme. Leur combat pour l’abolition de la peine de mort restera gravé dans nos mémoires et dans nos institutions.
François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux élections européennes : « Par les combats de sa vie, Robert Badinter aura montré que la politique trouve sa noblesse, non dans l’opportunisme qui suit les vents dominants de l’opinion – mais dans l’exigence de justice qui, souvent à contre-courant, s’efforce de convaincre un peuple. »
Gérard Larcher, président LR du Sénat : « Le 30 septembre 1981, le Sénat a voté en faveur de l’abolition de la peine de mort. Je n’oublierai pas longtemps le discours qu’il a prononcé au Sénat à l’occasion de son 30e anniversaire. Robert Badinter entre aujourd’hui au Panthéon des Hommes merveilleux qui auront marqué l’histoire de France ! »
Jordan Bardella et Marine Le Pen (RN) manquent le penalty
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, présente ses condoléances dans un message sobre qui ne mentionne pas la peine de mort, qui estimait en avril 2023 que « l’échelle des peines dans notre pays » s’était « effondrée depuis l’imposition de la peine de mort ». à part », bien qu’il ait nié être favorable à son rétablissement.
« Nous ne partageons peut-être pas tous les combats de Robert Badinter, mais ce type de conviction est sans doute une figure marquante du paysage intellectuel et judiciaire », a posté Marine Le Pen, chef de file des députés RN, dans X. famille. »
L’avocat et député européen Gilbert Collard, qui a soutenu Eric Zemmour, a également réagi sur X : « Robert Badinter, le type qui a eu la grandeur d’abolir la peine de mort, vient de la subir dans la loi dite des plantes. Il restera dans l’histoire de la République comme l’homme qui a réalisé le rêve de Victor Hupass ! »