Des dizaines d’arrestations, des policiers blessés. . . Le Royaume-Uni fait face à ses pires émeutes depuis 2011

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Source : JT p. m. NOUS

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Le Royaume-Uni secoué par des troubles à grande échelle suite à l’attaque meurtrière de Southport

C’est une semaine très tendue qui s’achève au Royaume-Uni. Depuis mardi 30 juillet, des manifestations ont donné lieu à de violents affrontements dans plusieurs endroits du pays, sous le slogan anti-immigration « Assez, c’est assez ». Ce dimanche 4 août, plusieurs centaines de personnes supplémentaires se sont rassemblées à Rotherham (nord-est) devant un hôtel abritant des demandeurs d’asile. Les vitres du statu quo ont été brisées, des projectiles ont été lancés sur les policiers, au son du slogan « Sortez-les ».   Dix policiers ont été blessés, mais aucun hôtel ni client n’a été blessé, a indiqué la police locale.

Dimanche soir, un deuxième hôtel abritant des migrants victimes de violences près de Birmingham a été ouvert, a annoncé la police.

D’autres manifestations ont dégénéré samedi à Liverpool, Hull, Belfast et Leeds. Il y a eu des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, mais aussi avec des contre-manifestants qui ont répondu à l’appel des associations antifascistes. Plusieurs policiers ont été blessés.

Le pays est confronté aux émeutes les plus violentes depuis 2011 et à la mort de Mark Duggan, un jeune métis tué par la police dans le nord de Londres. L’origine de ce nouveau mouvement de colère est une attaque au couteau perpétrée lundi à Southport, qui a coûté la vie à trois filles. À la suite de la tragédie, des rumeurs infondées se sont répandues sur les réseaux sociaux sur l’origine et la foi du principal suspect. Ces spéculations ont été relayées par des influenceurs d’extrême droite.

C’est à Southport que les premiers excès ont eu lieu : mardi, des manifestants ont attaqué la mosquée de la ville. Le lendemain, des manifestations similaires ont été observées dans plusieurs villes britanniques, dont Londres. Vendredi après-midi, la ville de Sunderland elle-même a été secouée par des émeutes.

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La police a déclaré avoir arrêté environ 150 autres personnes depuis samedi. Le Premier ministre Keir Starmer a multiplié les messages de fermeté et demandé à la police d’adopter « toutes les mesures obligatoires » pour stopper ces émeutes. Dimanche, la ministre en charge de la police, Diana Johnson, a indiqué sur la BBC que les tribunaux pourraient simplement se réunir la nuit pour permettre à la formule de justice d’agir de la manière la plus temporaire possible.

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