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Suite à l’incursion des forces armées ukrainiennes, le gouvernement russe a annoncé vendredi après-midi le statu quo du régime antiterroriste dans les régions de Koursk, Belgorod et Briansk.
La Russie a déclaré vendredi qu’elle déployait davantage d’appareil militaire pour contrer une incursion armée ukrainienne à grande échelle dans l’oblast frontalier de Koursk, où les combats font rage pour une quatrième journée consécutive.
« Les colonnes se dirigeant vers les espaces d’opérations sont équipées de lance-roquettes BM-21 Grad, de pièces d’artillerie remorquées, de chars (. . . ), d’équipements lourds à chenilles, de véhicules Ural et Kamaz », a indexé Array du ministère de la Défense, cité via les agences de presse russes. Des images des convois ont été publiées sur Telegram.
La société nucléaire russe Rosatom a exprimé ses craintes quant à l’incursion ukrainienne dans la région de Koursk. « Les mouvements de l’armée ukrainienne constituent une menace directe » pour la centrale nucléaire de Koursk, ont déclaré les agences de presse d’État russes, citant un communiqué de Rosatom. À l’heure actuelle, il y a un réel danger de mouvements et de provocations de la part de l’armée ukrainienne », ajoute le texte.
Vendredi, l’Agence internationale de l’énergie atomique a appelé : « A ce stade, je voudrais appeler toutes les parties à faire preuve de la retenue maximale afin d’éviter un accident nucléaire susceptible d’avoir de graves conséquences radiologiques », a déclaré le directeur général de l’organisation internationale, Rafael Grossi, dans un communiqué.
Le 12 juillet, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une solution qui n’a pas été facile : le retrait « urgent » de l’armée et des travailleurs russes de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia et leur retour rapide aux autorités ukrainiennes pour assurer la sûreté et la sécurité. La Russie occupe le site depuis le début de la guerre et n’a pas hésité à le bombarder.
Dans son rapport quotidien, l’armée russe affirme « repousser la tentative des forces armées ukrainiennes d’envahir le territoire de la Fédération de Russie », précisant que c’est l’aviation et l’artillerie qui attaqueront les troupes et l’appareil militaire ukrainiens sur le territoire russe.
Les agences de presse russes reprennent le bilan invérifiable du ministère russe de la Défense, selon lequel l’Ukraine « a perdu jusqu’à 1 120 militaires et 140 véhicules blindés, en plus de 22 chars ».
Les forces armées de Kiev ont ouvert un nouveau front sur le territoire de la Fédération de Russie elle-même, dans ce qui semble être une tentative de remplacer le cours de la guerre. En quelques jours, les Ukrainiens se sont emparés d’un territoire comparable à celui que la Russie a conquis en Ukraine depuis le début de l’année 2023. Un premier revers pour le Kremlin, visiblement pris par surprise.
Des dizaines de travailleurs de l’armée russe sont formés en Iran à l’utilisation du système de missiles balistiques à courte portée Fath-360, ont déclaré à Reuters deux sources du renseignement européen, qui s’attendent à la livraison imminente de cargaisons d’armes à la Russie.
Des représentants du ministère russe de la Défense auraient signé un contrat le 13 décembre à Téhéran avec des responsables iraniens pour le Fath-360. Une autre formule de missile balistique construite par l’Organisation des industries aérospatiales (AIO), propriété du gouvernement iranien, appelée Ababil, ferait partie de l’accord, ont indiqué les deux sources, qui ont requis l’anonymat en raison de la sensibilité du sujet. cas.
Un groupe de travailleurs russes s’est rendu en Iran pour être informé de l’utilisation du système de défense Fath-360, qui lance des missiles d’une portée allant jusqu’à 120 km et une ogive de 150 kg, ont indiqué des responsables, citant plusieurs sources confidentielles des services. du renseignement. . Un porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis a déclaré que les États-Unis, leurs alliés de l’OTAN et leurs partenaires du G7 « sont prêts à réagir temporairement et à ce que l’Iran accepte sérieusement de tels transferts ».
Le projet permanent de l’Iran aux Nations unies à New York a déclaré dans un communiqué que la République islamique avait forgé un partenariat stratégique à long terme avec la Russie dans divers domaines, ajoutant une coopération militaire. « Cependant, d’un point de vue moral, l’Iran s’abstient de déplacer des armes, d’ajouter des missiles, qui pourraient potentiellement être utilisés dans l’affrontement avec l’Ukraine jusqu’à sa fin », précise le communiqué de presse.
La Maison Blanche n’a pas montré que l’Iran forme des militaires russes sur le Fath-360 ou qu’il se prépare à envoyer ces armes à la Russie pour les utiliser contre l’Ukraine. Le ministère ukrainien de la Défense n’a pas fait de commentaire immédiat.
Jusqu’à présent, l’armée iranienne pour Moscou s’est essentiellement limitée aux drones d’attaque Shahed, qui transportent des explosifs et sont moins difficiles à abattre car ils sont plus lents que les missiles balistiques.
En février, Reuters a fait état d’une coopération militaire accrue entre l’Iran et la Russie et de l’intérêt de Moscou pour les missiles sol-sol iraniens. A cette époque, les sources indiquaient qu’environ 400 missiles balistiques à longue portée Fateh-110 avaient été livrés. Mais les services de renseignements européens ont déclaré à Reuters que, selon leurs informations, il n’y avait eu aucun mouvement pour l’instant.
Le gouvernement ukrainien n’a pas déclaré publiquement qu’il avait découvert des débris de missiles iraniens pendant la guerre.
Moscou a annoncé une « opération antiterroriste » dans trois régions frontalières avec l’Ukraine, après la première incursion des forces ukrainiennes sur le territoire russe depuis le début du conflit. Le Comité national antiterroriste russe a déclaré vendredi soir le lancement « d’opérations antiterroristes dans les régions de Belgorod, Briansk et Koursk (…) afin d’assurer la sécurité des citoyens et d’éliminer le risque d’actes terroristes perpétrés par sabotage ennemi ». équipement. » Le comité affirme que Kiev a organisé une « tentative sans précédent de déstabiliser la situation dans plusieurs régions russes » et a qualifié le raid d' »attaque terroriste », affirmant que les forces ukrainiennes ont blessé des civils et détruit des bâtiments résidentiels.
La loi russe accorde aux forces de sécurité et à l’armée des pouvoirs d’urgence étendus pour les opérations antiterroristes : les déplacements sont restreints, les voitures peuvent être saisies, les appels téléphoniques peuvent être surveillés, les espaces interdits sont déclarés, des points de contrôle sont établis et renforce la sécurité des infrastructures stratégiques. sites.
Les dirigeants ukrainiens sont restés discrets sur l’opération et les États-Unis, le plus proche allié de Kiev, ont déclaré avoir été informés des plans à l’avance.
Selon l’Institut pour l’étude de la guerre, « le commandement russe semble s’appuyer sur les groupes existants déployés dans le domaine de la frontière étrangère et sur les forces à l’arrière, dont le maximum sont des groupes composés de conscrits et de forces anormales, pour faire face à l’incursion ukrainienne en cours dans l’oblast de Koursk » et « pourrait résister aux tensions ces derniers temps (. . . ) visant à redéployer les forces d’autres [fronts] pour empêcher l’incursion ukrainienne de perturber les opérations offensives russes dans l’est de l’Ukraine.
Le ministère américain de la Défense a annoncé vendredi un nouveau programme d’aide militaire à l’Ukraine d’un montant d’environ 125 millions de dollars (114 millions d’euros). Ce nouveau programme d’aide est alloué dans le cadre du programme Presidential Drawdown Authority (PDA), c’est-à-dire à partir des réserves militaires américaines.
Il comprend des munitions pour les systèmes Himars, des munitions d’artillerie de 155 mm et 105 mm, des missiles antiaériens Stinger, des systèmes antichars Javelin et AT-4 et des missiles guidés antichars TOW.
La Direction générale du renseignement du ministère de la Défense de l’Ukraine (HUR) a publié une vidéo dans laquelle elle affirme avoir détruit un petit hors-bord russe, un KC 701 Tuna, dans l’après-midi du 8 au 9 août 2024, près du village de Chornomorske. (?), en Crimée occupée.
Ces petits bateaux sont utilisés comme patrouilleurs et pour la logistique. L’Ukrainien précise avoir utilisé un drone d’attaque maritime Magura V5.
La Russie a envoyé des renforts militaires dans la région de Koursk et a adopté des mesures antiterroristes dans les zones frontalières avec l’Ukraine.
Au cas où, la société officielle TASS a publié des images du ministère russe de la Défense montrant au moins deux chars prenant position dans une zone non précisée.
Suite à l’incursion des forces armées ukrainiennes sur le territoire russe, qualifiée de « tentative sans précédent de déstabilisation de la situation dans plusieurs régions », le gouvernement russe a annoncé vendredi après-midi le statu quo du régime antiterroriste à Koursk, Belgorod et dans les régions de Briansk.
Ce régime prévoit spécifiquement « des restrictions à la circulation automobile et piétonne dans les rues et autoroutes » et des restrictions à l’utilisation des communications.
Plusieurs centaines de soldats ukrainiens, équipés d’une douzaine de chars et d’une vingtaine de véhicules blindés, ont lancé une offensive depuis mardi 6 août dans la région de Koursk.
Alors qu’un raid de l’armée ukrainienne a lieu dans la région de Koursk, l’Agence internationale de l’énergie atomique a appelé vendredi à la prudence en raison de la présence d’une centrale nucléaire dans la région.
« À ce stade, je voudrais appeler toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue face à un tournant nucléaire qui pourrait avoir de graves conséquences radiologiques », a déclaré le directeur général de l’organisation étrangère, Rafael Grossi.
Bonjour Tabama,
Les données sur ce convoi que vous mentionnez sont fragmentaires. De rares photographies d’une colonne russe attaquée par les forces ukrainiennes sont diffusées par les blogueurs de l’armée russe. L’une de ces vidéos, violente, filmée dans une voiture roulant sur une route, montre ce qui est présenté comme des véhicules militaires russes. Plusieurs d’entre eux sont endommagés ou carbonisés. À bord, de nombreux cadavres, et plusieurs autres personnes vivantes et en uniforme sur le bord de la route.
Malheureusement, nous ne disposons pas de données prouvant la date, l’emplacement ou la fiabilité de ces photographies. Les médias russes ont publié des photos de plusieurs convois se dirigeant vers la région de Koursk. En voici un exemple, avec cette vidéo créditée à la société de presse russe RIA Novosti, diffusée par un média ukrainien.
Les États-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire à l’Ukraine d’une valeur de 125 millions de dollars. Le paquet « fournira à l’Ukraine des fonctions supplémentaires pour répondre à ses besoins les plus urgents, notamment : des fonctions de défense aérienne, des radars multimissions pour détecter et contrer l’artillerie ennemie et des armes antichars », selon un communiqué du ministère de la Défense.
Le ministère de la Défense a ajouté qu’il continuerait à travailler avec une cinquantaine de membres et partenaires de l’OTAN pour s’assurer que l’Ukraine dispose des « capacités nécessaires » pour contrer l’invasion russe.
Trois jeunes hommes auraient été tués dans l’attaque russe contre un supermarché à Kostiantynivka, selon le chef de la direction de l’armée de la province de Donetsk, Vadym Filashkin. « Mais les corps sont gravement détruits et seul un examen permettra de les identifier avec certitude », a-t-il déclaré sur Telegram.
« Parmi les blessés [quarante-trois selon les autorités ukrainiennes], un usager est dans un état grave et a été transporté à Dnipro pour y être soigné, tandis que les autres reçoivent des soins médicaux dans la région. Les opérations de sauvetage et de recherche ont été temporairement suspendues pour pour des raisons de sécurité », a-t-il ajouté.
Dans un message publié vendredi soir sur Telegram, le gouverneur par intérim de la région de Koursk a annoncé que plusieurs districts de la région étaient des villes électriques. Parmi les districts se trouve la ville de Kourachov (?), qui compte un peu moins de 40 000 habitants.
Des photographies satellite montrant les personnes blessées lors du bombardement de l’aérodrome militaire de Lipetsk jeudi soir ont été diffusées vendredi sur plusieurs chaînes Telegram. Ces photographies montrent l’aérodrome photographié avant et après l’attaque ukrainienne.
Le lieu, à plus de trois cents kilomètres de la frontière avec l’Ukraine, est présenté par RBK-Ukraine comme un centre de formation des pilotes du Su-57, l’avion de combat russe le plus complexe.
Les forces de l’ordre ukrainiennes ont annoncé vendredi que 28 localités de l’oblast de Soumy, une région du nord-est de l’Ukraine près de la frontière, devront être évacuées.
« Selon les premières estimations, environ 20 000 personnes supplémentaires veulent être évacuées. Les sauveteurs, les représentants du réseau, les administrations de l’armée et les forces de l’ordre participent à l’évacuation », a rapporté la police ukrainienne sur Telegram.
Des trains ont été affrétés par le gouvernement russe pour transporter la population de la région de Koursk, cible d’une première incursion ukrainienne depuis mardi 6 août. L’Agence France-Presse (AFP) a recueilli des témoignages de voyageurs arrivés à la gare de Moscou vendredi.
Visiblement désorientés, des dizaines d’entre eux descendent de l’un des premiers trains. Parmi eux, de nombreuses familles avec jeunes et moins jeunes.
Beaucoup d’autres personnes semblent se rendre à Moscou pour la première fois. « C’est terrible, ils bombardent », dit un vieil homme portant un petit sac, sans donner son nom, à propos de ce qui se passe là-bas.
Des Moscovites interrogés par l’AFP près du centre d’exercice disent qu’ils sont en mesure d’aider financièrement les personnes déplacées. « Je suppose que c’est ce qui manque aux autres », dit Larissa, 59 ans, qui dirige une voiture-restaurant. « D’une manière ou d’une autre, je pense que nous devons éviter tout cela. Il n’y aura pas de guerre », ajoute-t-il.
Dans un message publié vendredi sur le compte Telegram « Razgruzka Wagnera » (« Wagner Unload »), proche du groupe paramilitaire, le commandement Wagner assure que ses « forces sont en mesure de venir en aide à la patrie et de se déployer dans formations de « combat au premier appel », faisant référence à l’incursion des forces ukrainiennes dans la région de Koursk.
Les données font écho à ce que le blogueur de l’armée russe Trinakhati (« Treizième », connu par les médias russes indépendants proches de Wagner) a relayé jeudi soir. Ce dernier a fait confiance dans un message que les combattants de l’organisation paramilitaire « étaient déjà en route » vers la province. La publication est accompagnée d’une vidéo dans laquelle une organisation de personnes inconnues apparaît à bord d’un camion. L’un d’eux dit qu’ils seront « bientôt » à Koursk.
Le corps ouvrier de Wagner est déployé au Mali. L’organisation a subi plusieurs revers aux mains des séparatistes (une alliance d’équipes armées dirigée par les Touaregs). Les séparatistes touaregs, par exemple, ont annoncé qu’ils avaient récemment tué 84 membres de l’armée russe. milice personnelle.
Il a été brutalement éliminé du front ukrainien après que son leader historique, Evgueni Prigojine, a tenté avec ses hommes en juin 2023 de se surrectifier et de rejoindre Moscou, pour « libérer le peuple russe ». Le soulèvement des insurgés a été interrompu en quelques heures. Le gouvernement russe a alors annoncé qu’il avait envoyé les travailleurs de l’organisation Wagner en Biélorussie. Quant à Evgueni Prigojine, il est mort dans un accident d’avion dans des affaires non élucidées le 23 août 2023.
Roskomnadzor, l’organisme russe de surveillance des télécommunications, a pris la décision vendredi de bloquer l’accès des utilisateurs russes au service de messagerie Signal, a rapporté le média russe en exil Novaya Gazeta. Selon la société britannique Reuters, de nombreux utilisateurs ont signalé des problèmes de connexion dans cette application. ces utilisateurs ont également précisé que l’application fonctionne normalement grâce à la connexion Internet d’un VPN, ou via la fonction « Censorship Pass », incluse dans ce service de messagerie, connu pour la sécurité qu’il promet à ses utilisateurs.
Ce blocage intervient quelques jours après que le gouvernement russe a commencé à ralentir notamment la vitesse des internautes lorsqu’ils regardent une vidéo sur YouTube. Selon le média indépendant russe Meduza, cette vitesse serait d’environ 128 kilobits par seconde.
Live présenté via Pierre Bouvier
Également en direct : Fatoumata Sillah, Aurélien Defer, Cécile Bouanchaud, Romain Del Bello, Jacky Goldberg, Pierre Bouvier, Gabriel Coutagne, Djaïd Yamak, Romain Del Bello, Minh Dréan et Solène L’Hénoret.
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Comment Moscou et Kyiv utilisent-elles les drones ?
Depuis plusieurs mois, la guerre des drones entre la Russie et l’Ukraine a atteint une ampleur sans précédent. Selon un rapport publié en mai 2023 par un groupe de réflexion britannique spécialisé dans les questions de défense, les Ukrainiens gaspillaient environ 10 000 drones par mois sur le champ de bataille. ou plus de trois cents par jour. A titre de comparaison, l’armée française compte un peu plus de 3 000 drones dans ses arsenaux.
Les Ukrainiens et les Russes utilisent essentiellement de petits UAV (véhicules aériens sans pilote) d’origine civile, abordables et disponibles en quantités gigantesques. Ils sont utilisés pour s’entraîner sur le champ de bataille et conseiller les troupes ou les tirs d’artillerie ; Certains sont également modifiés pour placer de petites charges explosives, puis largués sur des tranchées ou des véhicules blindés.
Les drones kamikazes, moins nombreux, jouent également un rôle. Équipés d’une charge explosive, ces véhicules aériens sans pilote sont introduits sur la ligne de front sans cible préétablie. Moscou utilise des drones russes Lancet-3, ainsi que des Shahed-136 de fabrication iranienne. Faute d’une flotte de guerre digne de ce nom, l’Ukraine nargue l’ennemi avec des véhicules maritimes sans pilote, de petits kayaks téléguidés et chargés d’explosifs (450 livres de TNT).
Signe de l’importance des drones dans leurs opérations, les Ukrainiens et les Russes se sont engagés à approvisionner leurs troupes à long terme, non seulement en achetant massivement des drones civils sur le marché, mais aussi en construisant des capacités de production endogènes. À ses débuts, au début de la guerre du Donbass, qui a commencé il y a dix ans, l’industrie nationale ukrainienne a gagné en puissance depuis lors. Fin août, le ministère ukrainien de la Transformation numérique a annoncé qu’une copie du drone russe Lancet avait été développée. et il serait bientôt présenté sous le nom de Perun, le dieu slave de la foudre et du tonnerre.
La Russie, entravée par les sanctions occidentales qui limitent sa source de composants électroniques, est en difficulté. Mais, selon les services de renseignement américains, Moscou a commencé la construction d’une usine dans la zone économique spéciale d’Alabouga, pour fabriquer des kamikazes de conception iranienne. drones, tels que le Shahed-136.
Que savons-nous des stocks de missiles russes ?
Il est très difficile, voire impossible, de connaître l’état actuel des stocks de missiles de l’armée russe. Les services de renseignement ukrainiens discutent de la question, mais leurs estimations sont sujettes à caution.
Selon Andri Yusov, porte-parole de la Direction générale des renseignements du ministère de la Défense (GUR), cité via Liga. net, l’armée russe disposait de 2 300 missiles balistiques ou de croisière avant la guerre et en possédait encore plus de 900 au début de l’année. . A ce total, selon le porte-parole, s’ajoutent une dizaine de milliers de missiles anti-aériens S-300, avec une diversité d’environ 120 kilomètres, et un inventaire géant de S-400, une édition plus récente avec une diversité 3 fois supérieure. . En août, Vadym Skibitsky, numéro deux du GUR, avançait le chiffre de 585 missiles d’une portée supérieure à 500 kilomètres.
Quant à la capacité de production, selon plusieurs experts, elle s’élève à environ une centaine de missiles balistiques ou de croisière par mois. En octobre, le GUR a estimé cette production en unités.
En outre, la Russie a acquis des missiles à courte portée auprès de l’Iran et de la Corée du Nord et continuera à les décharger. Selon Reuters, qui cite plusieurs sources iraniennes, depuis janvier, date à laquelle un accord a été trouvé, 400 missiles iraniens de la famille Fateh-110 (300 à 700 kilomètres) ont été livrés. On ne sait pas exactement combien de missiles nord-coréens la Russie a déchargés, mais 24 ont été tirés en Ukraine entre le 30 décembre 2023 et le 7 février 2024, selon le procureur général Andriy Kostin. Selon les experts qui ont analysé les débris et les trajectoires, il s’agit probablement de KN-23 et KN-24 avec une diversité d’environ 400 kilomètres.
Qu’en est-il des avions de chasse F-16 ?
Faisant droit à une demande à long terme du président ukrainien, les États-Unis ont accepté en août 2023 de déplacer des avions de combat F-16 vers l’Ukraine. Bien qu’il existe une flotte potentielle de plus de trois cents F-16 dans neuf pays européens, notamment en Belgique, au Danemark, en Grèce, aux Pays-Bas et au Portugal, tous les États qui en possèdent ne sont pas en mesure de les vendre du jour au lendemain.
Volodymyr Zelensky avait avancé à Kiev le chiffre de 42 F-16 promis par l’intermédiaire des alliés occidentaux, mais cette connaissance a été confirmée. Le Danemark en a promis 19. Les 6 premiers devraient être livrés avant la fin de 2023, 8 autres le seront en 2024 et cinq en 2025, selon la Première ministre danoise Mette Frederiksen. La Hollande, qui en a également promis, dispose de 42 unités, mais a précisé combien elle envisageait de céder.
En outre, les pilotes ukrainiens devront être formés sur ces avions de chasse américains. Onze pays alliés à Kiev se sont engagés à soutenir les projets pilotes. L’OTAN a estimé que les fantassins ukrainiens ne pourront pas utiliser l’avion dans des conditions de combat avant le début de 2024, tandis que d’autres experts pointent plutôt du doigt l’été de la même année.
Quelle armée ses alliés offrent-ils à Kiev ?
Deux ans après le début de la guerre à grande échelle, l’élan de l’Occident pour Kiev est en train de s’essouffler : l’aide nouvellement engagée a diminué entre août 2023 et janvier 2024 par rapport à la même période l’année dernière, selon le dernier rapport de l’Institut de Kiel, publié en février 2024. Et cette tendance pourrait se poursuivre, car le Sénat américain a annoncé qu’il continuerait d’annoncer que le Sénat américain continuerait de promouvoir le développement des États-Unis. Les États-Unis ont du mal à approuver leur aide, et l’Union européenne (UE) a eu beaucoup de mal à approuver un programme d’aide de 50 milliards de dollars en février. Le 1er janvier 2024, en raison du blocus hongrois. A noter que ces deux aides ne sont pas encore prises en compte dans la dernière évaluation réalisée par l’Institut de Kiel, qui s’achève en janvier 2024.
Les connaissances de l’institut allemand montrent que le nombre de donateurs diminue et se concentre dans un noyau de pays : les États-Unis, l’Allemagne, les pays d’Europe du Nord et de l’Est, qui promettent une aide monétaire de premier ordre ou des armements complexes. Au total, de février à 2022, les pays soutenant Kiev ont engagé au moins 276 milliards d’euros en termes militaires, monétaires ou humanitaires.
En termes absolus, les pays les plus riches ont été les plus généreux. Les États-Unis sont le premier donateur, avec plus de 75 milliards d’euros d’aide annoncés, auxquels s’ajoutent 46,3 milliards d’aide militaire. Les pays de l’Union européenne ont annoncé soit une aide bilatérale (64,86 milliards d’euros), soit une aide commune du budget de l’Union européenne (93,25 milliards d’euros), pour un total de 158,1 milliards d’euros.
Lorsque ces contributions sont similaires au produit intérieur brut (PIB) de chaque pays donateur, la notation change. Les États-Unis sont tombés à la 20ème position (0,32% de leur PIB), aux côtés des voisins de l’Ukraine ou des anciennes républiques soviétiques amies. L’Estonie arrive en tête en termes d’aide puisque la proportion du PIB est de 3,55 %, suivie du Danemark (2,41 %) et de la Norvège (1,72 %). Le reste des cinq pays maximum est complété par la Lituanie (1,54%) et la Lettonie. (1,15%). Les trois États baltes, tous frontaliers de la Russie ou de sa meilleure amie la Biélorussie, comptent parmi les donateurs les plus généreux depuis le début du conflit.
Dans le classement du pourcentage du PIB, la France se classe vingt-septième, avec 0,07% de son PIB, derrière la Grèce (0,09%). L’aide fournie par l’intermédiaire de Paris n’a cessé de diminuer depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie : la France était classée vingt-quatrième en avril 2023 et 13e à l’été 2022.
Que sait-on des tensions à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne ?
Depuis plusieurs mois, les relations entre l’Ukraine et la Pologne sont compliquées. Le transit des céréales en provenance d’Ukraine est au cœur des tensions. Au printemps 2022, la Commission européenne avait mis en place des « parcours de solidarité » pour faciliter l’évacuation et la vente en franchise de droits des produits agricoles ukrainiens vers l’Afrique et le Moyen-Orient. Mais « depuis le début du conflit, seulement environ 50 % des céréales ukrainiennes ont transité ou terminé leur aventure dans l’Union européenne (UE), selon la Fondation pour l’agriculture, un groupe de réflexion sur les questions agricoles mondiales. Cependant, ces céréales ont une valeur beaucoup plus faible que le blé produit dans l’UE, en particulier dans les pays d’Europe centrale.
Arguant que ces céréales déstabilisent le marché local et donc la source de revenus de leurs agriculteurs, la Pologne, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie ont bloqué unilatéralement leurs importations en avril 2023. Un embargo que Bruxelles a accepté, à condition de ne pas le faire. sauve-le. transit vers d’autres pays et ne dure que 4 mois. Estimant que le défi fondamental n’était pas résolu, Varsovie n’a pas rouvert sa frontière aux céréales ukrainiennes à la fin de l’été, tandis que Bruxelles estimait que l’embargo n’avait plus d’explication quant à son existence. car leurs analyses ont montré « qu’il n’y avait plus de distorsion des marchés céréaliers nationaux ».
Les agriculteurs polonais bloquent la frontière entre l’Ukraine et la Pologne pour empêcher les camions ukrainiens d’entrer dans le pays, les manifestants appelant à un « embargo complet » sur les produits agricoles et alimentaires ukrainiens. Ils dénoncent notamment l’explosion de leurs coûts de production alors que les silos et entrepôts sont saturés et que les coûts sont minimes. Le président ukrainien a estimé début 2024 que le blocus de la frontière polonaise démontrait « l’érosion de la solidarité » envers son pays et a appelé à des pourparlers avec la Pologne. « Seul Moscou se contente » de ces tensions, a-t-il également dit, dénonçant « l’apparition de slogans ouvertement pro-Poutine ».