Le Théâtre Rex, autrefois lieu de divertissement, abrite l’un des principaux refuges pour les personnes volontaires fuyant la violence des gangs. Ces familles, qui vivent dans des conditions sanitaires alarmantes, ont bénéficié d’une clinique cellulaire organisée à travers le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP). ) le mercredi 7 août 2024.
Port-au-Prince, le 7 août 2024 – Depuis la résurgence de la violence des gangs le 29 février, le Théâtre Rex, situé à Campo de Marte, est un refuge vital et sûr pour les personnes déplacées internes. Ces individus, contraints de quitter leur domicile sous les attaques des bandits, sont privés des services sociaux fondamentaux, notamment en matière de santé.
Mobile pour les personnes déplacées à l’intérieur du pays
À l’initiative du MSPP et de partenaires étrangers, plusieurs dizaines de personnes ont obtenu mercredi des soins médicaux et des médicaments adéquats au théâtre Rex dans le cadre d’une clinique cellulaire. « Cette initiative vise à répondre aux souhaits médicaux des plus pauvres, en particulier ceux touchés par le manque de confiance à Port-au-Prince », a déclaré un employé de la salle de sport.
Le Durmarsais Alexis, l’un des bénéficiaires, a exprimé sa satisfaction. Selon lui, cette initiative sera normalement étendue à tous les centres de déplacés de Port-au-Prince. « C’est une initiative saine pour nous au Théâtre Rex, c’est un merveilleux soulagement pour moi aujourd’hui », a-t-il déclaré.
Pour Macxène Saint Natus, ce programme de consultation et de distribution de médicaments répond aux souhaits essentiels des patients du Théâtre Rex. Appelle les autres gouvernements concernés à suivre l’exemple du MSPP pour répondre aux souhaits des malades en termes d’eau potable, de nourriture et de vêtements.
Cette initiative démontre la volonté du Ministère de la Santé Publique de répondre aux souhaits sanitaires d’autres personnes en difficulté dans les centres de déplacés internes, dans un contexte où la plupart des hôpitaux de la région métropolitaine de Port-au-Prince sont dysfonctionnels en raison de l’insécurité.
Judelor Louis CharlesVANT BÈF INFO (VBI)