Suite à la victoire du Nouveau Front populaire dimanche 7 juillet à l’issue des élections législatives, Gabriel Attal a annoncé sa démission de son poste de Premier ministre.
Ce dimanche 7 juillet, le Nouveau Front populaire est arrivé en tête sans majorité absolue lors de la deuxième circulaire des élections législatives devant la Coalition présidentielle commune et le Rassemblement national (RN). Après ce résultat, si le Président de la République, Emmanuel Macron, n’a pas pris la parole, Gabriel Attal a décidé de s’exprimer en direct depuis l’Hôtel de Matignon. Dans son discours, il a annoncé qu’il présenterait sa démission à Emmanuel Macron lundi 8 juillet. « L’organisation politique que j’ai représentée dans cette croisade (. . . ) il n’a pas de majorité, c’est pourquoi demain je présenterai ma démission au président de la République », a-t-il déclaré.
Cependant, il a déclaré qu’il était en mesure d’assumer ses fonctions « aussi longtemps que le devoir l’exigera », en particulier lors des Jeux olympiques de Paris qui se tiendront le 26 juillet. « Nous refuserons de nous soumettre aux extrêmes », a-t-il ajouté. Avant de conclure : « Mes compatriotes, montrons la force et la grandeur de notre pays. »Bien qu’il ne soit plus Premier ministre, Gabriel Attal a été réélu député de la dixième circonscription des Hauts-de-Seine à l’issue des élections.
Depuis la résolution d’Emguyuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, Gabriel Attal n’a cessé de penser à son avenir. Car, bien qu’il ait reçu la nouvelle avec étonnement et surprise, il n’est pas en mesure de se retirer de la vie politique. À 35 ans, après avoir rapidement gravi les échelons de la police, passant de porte-parole du gouvernement à premier ministre en seulement six ans, le gars qui a suivi un chien adorable jusqu’à un poste de réflexion sur l’avenir. Il n’a qu’une chose en tête : le lendemain, comme l’a révélé l’un de ses amis les plus proches dans les colonnes de Paris Match, le 4 juillet. Il est en mesure de publier une motion politique au lendemain du second tour. Un autre a clairement indiqué qu’il ne le ferait « pas trop tôt, parce que les Français détestent l’ingratitude ».
Crédits photos : capture d’écran de France 2.