Birmingham, la deuxième plus grande ville du Royaume-Uni, en difficultés monétaires

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Le conseil municipal de Birmingham, incapable d’équilibrer son budget comme l’exige la loi sans l’aide du gouvernement, s’est placé sous le couvert de la « Section 114 ». Cela signifie que seules les dépenses sont maintenues.

Le Monde avec l’AFP

Temps de lecture 2 min.

La faillite de la deuxième plus grande ville du Royaume-Uni, Birmingham, déclarée mardi 5 septembre, fait craindre un effet domino dans d’autres municipalités, au milieu d’une crise qu’elles traversent après des années de coupes budgétaires par des gouvernements conservateurs.

A un an des prochaines élections législatives, cette annonce du conseil municipal de Birmingham, qui gère une population de plus d’un million de personnes, un chiffre inédit dans le pays (Londres est divisée en districts), a alimenté les accusations de négligence du public dirigées contre les exécutifs conservateurs qui se succèdent depuis 13 ans.

L’affaire survient après des mois de changements à la formule hospitalière malmenée et une nouvelle année scolaire régie par la crise des écoles construites avec du béton défectueux, qui a conduit des dizaines d’écoles à fermer partiellement, sinon entièrement, juste avant que les jeunes ne retournent en classe.

Formellement, le conseil municipal de Birmingham, incapable d’équilibrer son budget comme l’exige la loi sans l’aide du gouvernement, s’est placé sous le couvert de la « section 114 ». Cela signifie que seules les dépenses sont maintenues.

Le maire, John Cotton (Parti travailliste), a expliqué qu’il avait pris cette « mesure nécessaire » pour revenir à une situation saine. Elle a blâmé plusieurs dépenses exceptionnelles, telles qu’une condamnation pour violation de la loi sur l’égalité des sexes, ainsi que l’installation d’un nouveau système informatique. Mais il a également dénoncé la chute des investissements accordés par les gouvernements conservateurs successifs et l’accusation de vivre la crise.

Avec la montée en flèche des dépenses sociales et la hausse des prix de l’inflation, les gouvernements locaux comme celui de Birmingham sont confrontés à des « défis monétaires sans précédent », a-t-il déclaré. Il a cité une estimation de la Fédération des autorités locales (Sipassma) qui estime que vingt-six d’entre eux pourraient déclarer faillite dans les deux prochaines années.

« De toute évidence, c’est aux conseils élus de gérer leurs budgets », a déclaré un porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak, affirmant que Birmingham avait bénéficié d’une augmentation de 9% des investissements cette année. Le budget des arrondissements britanniques dépend des impôts locaux prélevés sur les citoyens et les entreprises, mais aussi grâce à une contribution de l’État.

Selon l’Institute for Government, cet investissement londonien a chuté jusqu’à 40% en termes réels entre 2009-2010, période marquée par l’arrivée au pouvoir des conservateurs, et 2019-2020, avant de refaire surface avec des dépenses similaires à celles de la crise du Covid-19. 19 pandémie.

Durant cette période, les Britanniques ont constaté que leurs impôts locaux ont explosé, et la tendance s’est récemment poursuivie avec la hausse des prix, aggravant l’accusation de vivre la crise, sans arrêter la dégradation visuelle des services publics. « La formule d’investissement ne peint rien. Les conseils locaux ont fait des miracles pendant 13 ans et il n’y a plus d’argent », s’est alarmé le président de Sigoma, Stephen Houghton, demandant l’aide du gouvernement.

Avant Birmingham, l’arrondissement londonien de Croydon et la ville de Thurrock, à l’est de la capitale, avaient déposé leur bilan il y a un an.

« Le gouvernement central a permis aux communautés de vivre au jour le jour et année après année pendant trop longtemps. Birmingham est le plus grand conseil à avoir éclaté jusqu’à présent, mais à moins que quelque chose ne change, ce ne sera peut-être pas le dernier », a déclaré Jonathan Carr-West, directeur de l’unité d’information du gouvernement local, une organisation qui conseille les communautés.

Les communes sont coupables du contrôle des écoles publiques, dont les difficultés ont été mises en évidence ces derniers jours par une succession de révélations sur un béton fragile utilisé depuis les années cinquante.

Le gouvernement conservateur, également travailliste dans les sondages, a été accusé de négliger ce facteur malgré les dangers connus depuis l’effondrement du toit de l’école en 2018. Il a également semblé blâmer les municipalités et les écoles, et a tenté de minimiser le problème. Rishi Sunak a présenté comme une nouvelle rassurante le fait que 95% des écoles n’étaient pas touchées par ce béton.

Le Monde avec l’AFP

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